Agrandissement et rénovation de l’aérogare
Le chantier de l’agrandissement et de la rénovation de l’aérogare de Trois-Rivières a officiellement pris son envol, lundi, alors que les représentants des différents paliers de gouvernement ont procédé à la traditionnelle pelletée de terre.

Ce projet majeur, dont l’enveloppe totale se chiffre à 20 M$, est possible grâce à un investissement de 7 M$ du gouvernement du Canada par l’intermédiaire de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), et à une contribution de 6 M$ du gouvernement du Québec provenant principalement du Programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales (PAQIAR). De son côté, la Ville de Trois-Rivières injecte 7 M$ dans cette initiative qui, d’une pierre deux coups, assurera la pérennité des infrastructures par le biais de nouveaux revenus aéroportuaires tout en augmentant la richesse foncière de la Ville grâce à l’utilisation de nouveaux terrains.
Une destination à long terme

Le projet, dont les travaux s’échelonneront jusqu’à la fin de 2025, implique la réfection de l’aérogare qui deviendra une salle d’attente multifonctionnelle pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes. Faisant partie du patrimoine bâti de Trois-Rivières, l’architecture unique des lieux sera conservée. Quant à la construction du nouveau bâtiment, qui comprendra le restaurant, l’espace d’entreposage et les bureaux administratifs, elle s’orientera dans l’objectif d’obtenir une certification pour les bâtiments durables de type LEED.
En plus d’offrir à la clientèle différentes dessertes aériennes vers des aéroports canadiens, l’initiative appuiera le développement des entreprises actuelles et futures sur un horizon d’une cinquantaine d’années.
À propos de l’aérogare
En 2018, un rapport du vérificateur général indiquait que l’aérogare, construite en 1963, et le centre de service principal (garage) de l’aéroport sont parmi les bâtiments les plus désuets de la Ville, avec des taux de vétusté de 48 % et 47 %. À partir d’un taux de vétusté de 31 %, un bâtiment est considéré comme ayant dépassé sa durée de vie utile.