Gestion des eaux et habitation

Le défi de moderniser les infrastructures, sans freiner le développement domiciliaire

Affichant un taux d’inoccupation de 0,4 %, Trois-Rivières a toutes les raisons de vouloir soutenir la construction de logements sur son territoire.

Or, la construction accentue la pression sur les infrastructures en eaux. Face à ce double enjeu auquel elle doit faire face, la Ville a présenté son plan d’action pour continuer de soutenir le développement d’une offre suffisante en logements, tout en limitant l’impact sur ses infrastructures.  

Investir progressivement 

Depuis quelques années déjà, Trois-Rivières investit massivement dans le maintien et la mise à niveau de ses infrastructures souterraines. Elle veut maintenir la cadence dans les prochaines années afin de suivre le rythme des mises en chantier :

• La réfection des postes de pompage doit être accélérée en raison d’une croissance plus rapide qu’anticipée de la population et du territoire;  
• Les réseaux combinés, choix du passé, doivent être graduellement remplacés par des réseaux séparatifs;  
• Les infrastructures pluviales doivent être repensées face aux nouvelles conditions du climat. 

Plusieurs projets sont déjà inscrits au plus récent Programme triennal d’immobilisations. Parmi les grands chantiers figurent :

• L’ajout d’un collecteur pluvial sur la rue du Père-Daniel (37 M$)
• La mise à niveau du réseau d’égout à Saint-Louis-de-France (24 M$)
• Des interventions pour améliorer la gestion des eaux pluviales dans Trois-Rivières-Ouest (8 M$ par année)

Réduire la pression sur les infrastructures 

En parallèle aux travaux de mise à niveau, la Ville envisage deux moyens qui vont lui permettre de poursuivre le développement en phase avec la capacité des infrastructures :

1. Le premier moyen vise à prioriser les projets de densification aux endroits où le réseau d’égout est capable de les accueillir.
2. Le deuxième moyen, qui concerne une partie des secteurs de Trois-Rivières et de Trois-Rivières-Ouest, consiste à resserrer les rejets dans le réseau pluvial afin de limiter le risque de refoulements. Pour atteindre cet objectif, la Ville se dotera d’un règlement de contrôle intérimaire (RCI).

Le support du gouvernement nécessaire 

Le maire de Trois-Rivières, M. Jean Lamarche, souhaite l’aide de Québec pour relever les défis en matière d’habitation et de capacité des infrastructures. Parmi les demandes qui ont été formulées au gouvernement provincial, notons :

• L’assouplissement temporaire des exigences en cas de débordement
• L’allègement des procédures pour accélérer la mise en place de nouvelles constructions
• Du financement supplémentaire pour mettre à niveau l’ensemble des réseaux d’eau potable et d’eaux usées

À long terme, Trois-Rivières estime à un demi-milliard de dollars sur 20 ans les fonds nécessaires, et ce, uniquement pour les travaux sur le réseau sanitaire.  

Pour en savoir plus, consultez le communiqué.

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