Quartier général de police
Construit en 1987, le quartier général de la Direction de la police de Trois-Rivières a été bâti pour accueillir 105 membres du personnel. En 2023, sans amélioration majeure depuis, il en accueille 255, soit 140 % de plus que ce pour quoi il a été érigé. L’infrastructure ne répondant plus aux besoins actuels, il est nécessaire de l’agrandir et le rénover.
Une infrastructure ne répondant plus aux besoins
À de multiples égards, le bâtiment actuel ne répond donc plus aux normes en matière de santé et sécurité ni aux besoins opérationnels :
- Bloc cellulaire non conforme aux recommandations du ministère de la Sécurité publique;
- Configuration qui fait en sorte que les victimes peuvent croiser les suspects;
- Salles d’entrevue et d’interrogatoire insuffisantes pour les enquêtes;
- Locaux convertis inadaptés pour la nature des besoins;
- Vestiaires trop exigus pour le personnel des différentes équipes;
- Impossibilité de futurs développements et d’ajout de services.
Coût du projet
S’appuyant sur des chantiers semblables récemment concrétisés au Québec, la plus récente estimation du coût du projet se chiffre à 84 M$.
Objectifs
La cour municipale présente des lacunes importantes en matière de configuration. Plusieurs non-conformités sont observables, dont :
- Salle multifonctionnelle ne respectant pas l’indépendance judiciaire;
- Accès de la magistrature par une porte publique;
- Absence de locaux exclusifs pour la magistrature;
- Absence de local pour les avocats de la défense et leurs clients.
Face à ce constat, la Ville envisage l’aménagement d’un nouveau quartier général derrière le site de l’actuel bâtiment. Ce dernier serait rénové pour accueillir la cour municipale en plus d’héberger certaines activités de la Direction de la police. L’unification des entités sur un même site est le seul scénario qui répondrait aux normes ministérielles tout en optimisant et couvrant 100 % des besoins opérationnels à long terme. Parmi les avantages encourus :
- Environnement de réelle confiance pour les personnes plaignantes;
- Possibilité d’élargir l’offre de service des équipes policières (travail social, aide aux victimes d’actes criminels, crimes sexuels, etc.);
- Cohésion optimale entre les intervenants;
- Optimisation des processus d’enquête;
- Meilleure sécurité pour le personnel, tant juridique que policier;
- Respect des normes des ministères de la Justice et de la Sécurité publique.
L’initiative d’unir les deux entités aurait également l’avantage de permettre la poursuite des activités pendant les travaux.