Développement du parc technologique 40-55
Situé à la jonction des autoroutes 40 et 55, le parc technologique Carrefour 40-55 constitue un emplacement stratégique et constitue une vitrine de choix pour les entreprises manufacturières. Outre sa proximité avec les grands axes routiers, il permet un accès à l’aéroport en deux minutes et au port de Trois-Rivières en sept minute.
Répondre aux besoins croissants
Suivant les plus récentes tendances, Innovation et Développement économique Trois-Rivières prévoit des besoins en développement d’un peu plus de 100 hectares dans les prochaines années.
Depuis 2018, IDE Trois-Rivières met en œuvre une stratégie de récupération des friches pour optimiser l’utilisation des espaces existants. Une initiative qui vise à acquérir et revitaliser des immeubles abandonnés ou sous-utilisés, en vue d’y installer de nouvelles entreprises.
Cette stratégie a non seulement permis de dynamiser le développement des zones industrielles, mais elle a également favorisé l’implantation de 40 nouvelles entreprises manufacturières et technologiques, ainsi que de 35 entreprises en démarrage.
À elle seule, cette initiative ne permet toutefois pas de combler tous les besoins issus de secteurs d’activités variés, si bien qu’il est maintenant nécessaire de se tourner vers de nouveaux terrains.
Le parc technologique 40-55 : la seule option
Actuellement, le parc technologique Carrefour 40-55 est le seul site où il est possible d’accueillir de nouvelles entreprises manufacturières, les autres parcs industriels du territoire étant au maximum de leur capacité. Il accueille actuellement une trentaine de PME, générant à elles seules 510 M$ en retombées économiques et 2500 emplois.
Si l’expansion va de l’avant, IDE Trois-Rivières prévoit qu’au cours des vingt prochaines années, une trentaine d’entreprises s’installeront dans le parc technologique Carrefour 40-55, majoritairement dans les domaines des technologies environnementales et des énergies vertes.
En dollars d’aujourd’hui, IDE Trois-Rivières estime donc à 2 milliards les retombées économiques annuelles du parc industriel en 2042. Plus de 4000 emplois supplémentaires seraient ainsi créés, pour un total de 6500. Il s’agit d’emplois dans les domaines manufacturier et technologique, qui sont généralement d’excellente qualité.
Minimiser l’impact sur l’environnement
Le projet propose une zone développable de 18 % de la superficie. En plus de protéger la totalité des tourbières qui sont des milieux de grande valeur écologique, 86,5 % des milieux humides sera sauvegardé. Pour compenser ceux qui seront éliminés, des frais de 7 $/mètre carré seront ajoutés à la vente des terrains. Les montants seront versés au Fonds Éclore et serviront à financer l’acquisition de boisés d’intérêt social à des fins de conservation et d’aménagement d’accès.
Le projet prévoit aussi :
- D’ajouter des bandes riveraines de 50 mètres de part et d’autre de la rivière aux sables;
- De conserver les secteurs situés au nord du gazoduc et de l’extrémité nord du boulevard L.-P.- Normand;
- De réfléchir les zones de conservation afin qu’elles agissent comme corridors pour la faune;
- De maximiser la superficie des terrains occupée par les bâtiments (coefficient d’occupation de 30 %);
- De prévoir le développement en 2 phases;
- De former un comité d’experts internes et externes qui supervisera l’évolution du parc industriel et veillera à en optimiser l’occupation.
- Une opportunité économique
Opportunité économique
Avec la Vallée de la transition énergétique, Trois-Rivières a l’opportunité de jouer un rôle majeur dans l’attraction de nouvelles entreprises sur son territoire. Ce développement permettra à la Ville de générer de nouveaux revenus issus du secteur industriel, essentiels pour réduire la pression fiscale sur les contribuables résidentiels.
Or, pour atteindre cet objectif, la Ville a besoin de terrains. Dans cet optique, le parc technologique 40-55 présente le plus grand potentiel, notamment en matière de revenus, et son impact sur l’environnement est moindre que partout ailleurs.
Étapes du projet
2014
Obtention du certificat du ministère de l’Environnement, toujours valide à ce jour, pour un développement responsable du parc.
4 juillet 2023
Lors de la séance du conseil, les élues et élus se prononcent sur un règlement concernant les travaux de construction de fossés pour la gestion des eaux pluviales.
2023
Adoption du règlement d’emprunt par le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
Novembre 2023
Début des travaux d’arpentage et de déboisement.
2 avril 2024
Octroi des contrats de services professionnels pour la conception et les travaux de drainage.