Marquage routier : pourquoi le refaire chaque année?
En 2012, une législation fédérale est venue encadrer la composition de la peinture destinée au marquage routier. Depuis, les municipalités doivent utiliser de la peinture à l’eau pour limiter les émissions de composés organiques volatiles [COV] associées aux peintures alkydes précédemment utilisées. Or, cela a eu pour conséquence de réduire la durée de vie du marquage.
La différence est particulièrement visible après la période hivernale. En effet, les opérations de déneigement (déblayage, épandage d’abrasifs, etc.) mettent à rude épreuve le pavage et affectent la peinture des chaussées.
Ainsi, chaque année au printemps, la Ville entame des travaux de marquage routier pour s’assurer que les lignes qui délimitent les routes soient visibles. Cette grande opération se déroule habituellement de mai à juillet et concerne l’ensemble des rues du territoire trifluvien.
Les travaux sont réalisés par étape (ligne de rive, séparation de voie cyclable et axiale, centre-ville, rues prioritaires, réseau cyclable sur rue, stationnement sur rue, marquage hors rue, etc.).
En fonction des besoins, un second marquage peut même être nécessaire à l’automne afin de s’assurer d’une meilleure visibilité lorsque la chaussée sera glacée en hiver.
Partager