Sécurité nautique

La fréquentation de la rivière Saint-Maurice connait une hausse marquée depuis quelques années.

Consultation publique

Le 14 juillet 2021, une consultation publique virtuelle avait lieu pour permettre aux Trifluviennes et aux Trifluviens de s’exprimer sur les enjeux entourant la sécurité nautique sur la rivière Saint-Maurice et la cohabitation harmonieuse des usagers et des riverains.

Plus de 150 personnes ont participé, tant riverains, que plaisanciers et organismes, contribuant ainsi à enrichir la discussion entourant les enjeux de sécurité nautique sur la rivière.

Cette consultation s’inscrivait dans le cadre d’une démarche auprès de Transport Canada afin d’encadrer la vitesse des embarcations à moteur sur une portion de la rivière. C’était l’occasion pour l’ensemble de la population de se faire entendre avant que la Ville de Trois-Rivières dépose une demande officielle auprès de l’organisme fédéral.

Voici le document qui a été présenté lors de cette rencontre ainsi que le rapport de la consultation :

Présentation – Consultation publique quant à la sécurité nautique sur la rivière Saint-MauriceRapport – Consultation publique quant à la sécurité nautique sur la rivière Saint-Maurice

À propos de la rivière Saint-Maurice

Lieu emblématique de Trois-Rivières, la rivière Saint-Maurice est le 4e cours d’eau en importance au Québec qui se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Elle prend sa source dans le réservoir Gouin, à 395 km au nord du lieu où elle se déverse le fleuve.

Lors d’une saison habituelle, environ 12 000 résidents locaux, 10 000 touristes occasionnels et 2 500 saisonniers fréquente la rivière. En une journée, cela peut se traduire par la présence moyenne de 200 utilisateurs. Cet achalandage est plus important au sud de la rivière, entre la plage du ruisseau Lachapelle (la « plage aux chiens ») et sa jonction avec le fleuve.

Problématiques observées

Plusieurs problématiques observées tant par les riverains que les plaisanciers justifient une intervention. Du nombre :

  • Achalandage important sur la rivière considérant son étroitesse;
  • Vitesse excessive de plusieurs plaisanciers;
  • Nuisance sonore pour les organismes, entreprises et résidents riverains;
  • Incivilité de certains plaisanciers envers les riverains ou utilisateurs de la rivière;
  • Sentiment d’insécurité des plaisanciers à navigation douce;
  • Vandalisme des installations et bouées existantes.

Au moment d’écrire ces lignes, près d’une quarantaine de rencontre ont eu lieu à travers le temps pour régler ces problématiques. Corridors réservés, campagne de sensibilisation, présence policière accrue : autant d’initiatives déployées pour tenter d’éradiquer le problème.