De La Terrière, rue
Nom actuel
Secteur : Trois-Rivières
Localisation
District du Carmel, quartier Saint-Jean-de-Brébeuf.
Voie reliant le boulevard du Carmel et la rue Des Groseilliers, croisant les rues Louis-Pasteur, Foucher, Berthelot, Papineau, De Blois, Houde, De Courval, De Beaujeu, du Père-Bressani.
Voie parallèle à la rue du Père-Marquette.
Thème
Histoire militaire
Historique
Voie tracée à partir du boulevard du Carmel (1947).
En 1951, les Ursulines du Christ-Roi acceptèrent de céder une bande de terrain à la Ville de Trois-Rivières pour lui permettre d’ouvrir une nouvelle voie d’accès: la rue De La Terrière.
Nom actuel
Pour rappeler la mémoire de Pierre Fabre dit de Sales La Terrière (1743-1815), médecin, commissaire, inspecteur, puis directeur des Forges du Saint-Maurice au début du Régime anglais et durant l’invasion américaine (1775-1776), seigneur des Éboulements et auteur. Arrêté en 1779, emprisonné (1779-1782), exilé à Terre-Neuve (1782-1783), puis revenu au Québec. Alors qu’il était directeur des Forges du Saint-Maurice, Pierre de Sales La Terrière avait un goût passionné pour la danse, les amusements, les bals et les dîners. « Les bals, les danses, dans la cour de l’établissement, nous amusaient beaucoup » écrivit-il plus tard. Les habitants du village des Forges ne se gênaient pas non plus pour donner fréquemment des bals, des danses et des festins en plein air, dans le voisinage du fourneau (lesquels donnaient d’ailleurs lieu à plusieurs contes et légendes du Diable), avec des violoneux qui jouaient inlassablement gigues et rigodons. « Cette petite peuplade vivait ainsi heureuse aux Forges » ajoutait De La Terrière.
Selon René Verrette, dans Les rues de Trois-Rivières: leur origine et leur histoire (Trois-Rivières, Cahiers historiques no 2, 1984, p. 20), cette voie devrait plutôt son nom à François-Joseph de La Terrière (1612-1672) qui fut capturé aux abords de Trois-Rivières, puis torturé par des Amérindiens.
Toponymes(s) associé(s)
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