Félix-Leclerc, autoroute
Nom actuelSecteur : Trois-Rivières, Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Saint-Louis-de-France & Cap-de-la-Madeleine
Localisation
Thème
Non spécifié
Historique
Nom actuel
Pour honorer la mémoire de Félix Leclerc (1914-1988), auteur, compositeur, interprète, animateur, comédien, poète et écrivain, mais – en fait – le plus grand chansonnier québécois du XXe siècle. Félix Leclerc naquit à La Tuque, en Mauricie, en 1914. Après une enfance ordinaire dans sa ville natale, le jeune Félix Leclerc fut envoyé à Ottawa pour faire ses études classiques. Ce premier déchirement et les longs moments de solitude au pensionnat contribuèrent à développer chez lui un esprit rêveur et créateur. Entre 1934 et 1950, Leclerc toucha à différents domaines de création culturelle. Il s’imposa surtout à la radio comme animateur. Il mit à profit ses talents d’écrivain dans des radio-romans et des contes lus à la radio qu’il publia plus tard: Adagio (1943), Allegro et Andante (1944). Il chantait ici et là dans des radio-romans et des pièces de théâtre, et commença à se produire comme chansonnier à la fin des années 1940, mais il n’avait encore qu’un public restreint. Ses chansons de la nature n’intéressaient pas les citadins qui souhaitaient alors se dissocier de l’image du colon canadien. En 1950, Jacques Normand fit entendre à l’imprésario français Jacques Canetti un enregistrement de la chanson « Le train du Nord ». Rapidement, Leclerc se retrouva à Paris, fit une tournée en France et enregistra un premier album incluant la chanson « Moi mes souliers ». Il fut accueilli en roi à son retour au Québec. En 1951, on le considérait déjà comme un grand de la chanson et il suscitait l’admiration de jeunes lièvres tels que Jacques Brel et Georges Brassens. Félix Leclerc sortit un deuxième disque en 1957 et on le vit se produire dans des boîtes à chansons qui se multipliaient au Québec au début des années 1960. Malgré ses succès dans la chanson, il persistait à se considérer d’abord et avant tout comme un écrivain. Il écrivit des pièces de théâtre et des téléromans. Mais, suite au succès mitigé – pour ne pas dire déconfiture – de ses pièces de théâtre, ses relations avec la presse s’envenimèrent et il quitta le Québec pour la Suisse en 1966. Après une tournée triomphale en Europe, il revint se produire au Québec, puis s’installa sur l’île d’Orléans en 1970. Il y passa une retraite paisible jusqu’à sa mort le 8 août 1988.
Toponymes(s) associé(s)
• Rive-Nord, autoroute de la
• 40, autoroute
• 755, autoroute
• De Francheville, autoroute
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Trois-Rivières, G9A 5H3