Gabrielle-Roy, rue

Nom actuel
Secteur : Trois-Rivières

Thème

Arts, culture, éducation et loisirs

Historique

Voie homologuée le 19 novembre 2012 par la résolution C-2012-1199 et prolongée par C-2016-0974 et C-2024-0257.

Nom actuel

Pour honorer la mémoire de Gabrielle Roy, romancière, née à Saint-Boniface au Manitoba le 22 mars 1909 de l’union de Léon Roy et de Mélina Landry et décédée à Québec le 13 juillet 1983. Elle épouse Marcel Carbotte le 30 avril 1947. Dernière de sa fratrie, elle grandit à Saint-Boniface où elle fait sa scolarité à l’Acadamie Saint-Joseph. En septembre 1928, elle étudie pour devenir institutrice à la Provincial Normal School de Winnipeg. Pendant ses années d’enseignement, elle consacre ses temps libres à l’écriture et au théâtre, publiant quelques textes dans des périodiques et jouant dans des pièces amateures. À 28 ans, elle part en Europe pour deux ans pour parfaire on éducation dramatique. C’est ironiquement en Angleterre qu’elle décide de se consacrer à l’écriture en français. Elle s’installe à Montréal au printemps 1939 et se consacre à l’écriture comme nouvelliste et journaliste à la pige. Ses textes paraissent dans plusieurs publications telles que Le Jour, La Reveue moderne ou le Bulletin des agriculteurs. Ses articles la font voyager partout dans la francophonie canadienne. En 1945, elle est récipiendaire de nombreux prix pour la rédaction de son roman « Bonheur d’occasion ». Son succès lui apporte beaucoup d’attentions, notamment d’être admise à la Société royale du Canada. En 1947, elle s’installe avec son nouveau mari à Paris jusqu’en 1950, année où elle publie sa deuxième oeuvre, La Petite Poule d’Eau. En 1952, le couple déménage finalement à Québec. Elle mène alors une vie tranquille, entre Québec, ses voyages et ses retraites d’écriture dans sa propriété à Charlevoix. Elle publie cinq autres romans et plusieurs recueils de nouvelles dont certaines oeuvres posthumes. Au cour de sa carrière d’écrivaine, elle re çoit de nombreux prix et distinctions dont le prix du gouverneur général du Canada (1947, 1957, 1978), le prix David du gouvernement du Québec (1971), un doctorat honorifique de l’université Laval (1968) et le rang de compagnon de l’Ordre du Canada (1967).

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