Marguerite-Seigneuret, rue

Nom actuel
Secteur : Pointe-du-Lac & Trois-Rivières-Ouest

Localisation

District de Pointe-du-Lac.
 
Districts de Pointe-du-Lac et de Chavigny avant novembre 2009.
 
Voie reliant le chemin De Boyvinet et le chemin Sainte-Marguerite.
 
Ces deux voies sont relativement isolées entre les rues des Bostonnais et Philippe-Garceau.

Thème

Seigneurie de Sainte-Marguerite

Historique

Nom antérieur: « route à Bureau » (avant l’harmonisation des odonymes de la nouvelle ville de Trois-Rivières, le 20 septembre 2004).
 
Sur le plan Hopkins de 1879, cette voie portait le nom de « route à Bureau ». Elle passait, comme aujourd’hui, dans les terres de la concession Sainte-Marguerite à partir du chemin Sainte-Marguerite, vers le nord, jusqu’à la hauteur de l’actuelle autoroute Félix-Leclerc (40), puis se prolongeait dans le fief Saint-Maurice en passant entre le 3e Rang et le 4e Rang, jusqu’à sa hauteur actuelle (vis-à-vis de l’extrémité nord du rang Saint-Charles et un peu au sud de l’Aéroport de Trois-Rivières). La route à Bureau était donc parallèle à la « route à Denoon » (actuel boulevard Saint-Jean) et à l’actuel boulevard Parent.
 
Lors de l’harmonisation des odonymes de la nouvelle ville de Trois-Rivières, le 20 septembre 2004, le tronçon de la route à Bureau dans le fief Saint-Maurice (au nord de l’autoroute Félix-Leclerc) a pris le nom de « rue de la Wabasso », tandis que celui dans l’ancien rang de Sainte-Margurite (au sud de l’autoroute Félix-Leclerc) a pris le nom de « rue Marguerite-Seigneuret ».

Nom actuel

Pour honorer la mémoire de Marguerite Seigneuret qui donna – on ne sait trop comment – son patronyme à la seigneurie de Sainte-Marguerite, lequel a été transmis à la rivière Sainte-Marguerite, au chemin Sainte-Marguerite, puis à la rue Sainte-Marguerite, à la paroisse Sainte-Marguerite-de-Cortone, au parc Sainte-Marguerite, à l’école Sainte-Marguerite et au district électoral de Sainte-Marguerite. – Fille d’Étienne Seigneuret (co-propriétaire du fief Sauvaget-Seigneuret de 1656 à 1677) et de Madeleine Bénassis, Marguerite Seigneuret (1653-1732) fut baptisée à Trois-Rivières le 16 février 1653. Elle tenait son patronyme de sa marraine Marguerite Hayet, épouse de Médard Chouart des Groseilliers. En 1661, âgée de seulement 9 ans, elle épousa Louis Godefroy de Normanville (1639-1679) à Trois-Rivières (contrat de mariage le 2 mars 1661 devant le notaire Ameau). De leur union naquit un fils: René, en 1669. À la mort de son père, en 1677, elle hérita de la seigneurie De Tonnancour (fief Sauvaget-Seigneuret), mais c’est sa mère, Madeleine Bénassis, qui administra la seigneurie jusqu’en 1687 (peut-être même jusqu’en 1694). Puis, à la mort de son époux, le 21 janvier 1679, son fils, René Godefroy de Tonnancour, hérita du fief De Normanville (il n’avait que 9 ans en 1679; il n’atteignit sa majorité (25 ans) qu’en 1694, quoiqu’il fût déjà marié en 1693; on pourrait croire que c’est sa mère, Marguerite Seigneuret, qui administra le fief De Normanville de 1679 à 1693 ou 1694, sinon sa grand-mère Madeleine Bénassis). Ainsi, devenue veuve, Marguerite Seigneuret se remaria à Québec le 28 mai 1683 avec Jean Boudor (toujours vivant en 1703), de qui elle n’eut aucun enfant. Elle fut inhumée à Trois-Rivières le 5 mars 1732. À la mort de sa mère, René Godefroy de Tonnancour hérita de la seigneurie De Tonnancour (fief Sauvaget-Seigneuret), devenant ainsi l’unique propriétaire des deux seigneuries voisines: De Tonnancour et De Normanville. En 1734, il obtint la permission de les réunir ensemble sous le nom de De Tonnancour (recherches de René Beaudoin sur la famille De Tonnancour).

Toponymes(s) associé(s)

Bureau, route à

Hôtel de ville

1325, place de l’Hôtel-de-Ville, C.P. 368
Trois-Rivières, G9A 5H3

 

Téléphone : 311
Numéro sans frais : 1 833-374-2002
311@v3r.net