Pierre-F.-Pinsonneault, rue

Nom actuel
Secteur : Trois-Rivières

Localisation

District des Vieilles-Forges, parc domiciliaire Isabeau.
Carré dont les extrémités débouchent sur la rue Bayard.

Thème

Non spécifié

Historique

Aucun historique

Nom actuel

Pour honorer la mémoire du photographe et éditeur de cartes postales Pierre-Fortunat Pinsonneault qui œuvra à Trois-Rivières durant 50 ans, de 1888 à 1938. Il contribua au développement de la photographie non seulement à Trois-Rivières mais dans toutes les régions du Québec, influençant ainsi plusieurs dizaines de jeunes photographes. Fils de Camille Pinsonneault, Pierre-Fortunat Pinsonneault naquit à Saint‑Jacques-le‑Mineur le 28 février 1864. Vers 1869, sa famille alla s’établir à Saint-Jean-sur-Richelieu. Là, Pierre-Fortunat fit son apprentissage de photographe auprès de son frère aîné, Joseph-Laurent, qui forma aussi ses deux autres frères et sa sœur. Au début des années 1880, il s’exila en Nouvelle-Angleterre, à Holyoke dans le Massachusetts, pour poursuivre sa formation auprès du photographe W.J. Cady. Dès son retour des États-Unis, il s’établit à Trois-Rivières et ouvrit, le 2 mai 1888, son premier studio au 3e étage du 178 rue Notre-Dame, dans un atelier loué du photographe trifluvien Louis Grenier. Il obtint rapidement de nombreuses commandes pour exercer son art à travers les photos de familles et, à l’occasion, d’événements comme les mariages et les manifestations publiques. Dès le début de sa carrière, et jusque dans les années 1920, il utilisa le procédé dit «platinotype», popularisé par un Britannique, Peter Henry Emerson. En mai 1892, il s’installa au 5 rue des Forges, à quelques pas de la place du marché aux denrées. Deux ans plus tard (1894), son frère Alfred le rejoignit pour deux ans. Puis, en octobre 1901, il acheta le commerce de nouveautés de A.J. Nadeau, jouxtant son studio et situé au 11 rue des Forges; il en confia la gestion à un nommé Camirand. Suite au grand incendie du 22 juin 1908, il s’établit temporairement sur la rue Royale. Après la reconstruction, on le retrouva un temps sur la rue des Forges, puis finalement sur la rue Hart, près de l’actuel emplacement de la bibliothèque Gatien‑Lapointe. En mai 1903, il rencontra Théodore Botrel qui, croit-on, établit les premiers contacts avec une importante maison d’édition, la Maison Bergeret, de Nancy en France, afin de conclure une entente pour l’édition de cartes postales. Six mois plus tard, Pinsonneault devenait l’agent général de la Maison Bergeret au Québec et faisait imprimer ses premières cartes postales en France. Ainsi, entre 1903 et 1915, il produisit des centaines de cartes postales et des albums souvenirs illustrant plus de 80 villes et villages du Québec, dont Yamachiche, Batiscan, Shawinigan, Saint-Stanislas, Sainte-Thècle, Grand-Mère, Saint-Élie-de-Caxton: vues d’ensembles prises généralement du haut des clochers d’églises, édifices importants (bureaux de postes, banques, gares ferroviaires), ponts, etc. Entre-temps, le 25 août 1903, le journaliste et éditeur trifluvien Jean-Baptiste Meilleur‑Barthe avait publié un album illustré de la ville, Souvenirs de Trois-Rivières, comprenant une série de ses photographies d’édifices et de lieux et qui avait pour objectif de promouvoir le développement économique et commercial de la ville. Dans cet album, réédité en 1910 sous le titre La Cité des Trois-Rivières, se trouvaient, entre autres, des photos du vieux moulin à vent, de l’église paroissiale, de la rue Alexandre (Radisson) et des Forges du Saint-Maurice. En 1927, il fut président-fondateur de l’Association des photographes de la Mauricie. Parmi les photographies les plus connues de Trois-Rivières, réalisées par Pierre-Fortunat Pinsonneault et dont la plupart ont été publiées sous forme de cartes postales numérotées par « Pinsonneault, éditeur », se trouvent: Mgr Louis-François Laflèche (1890), l’inondation de 1896, la visite du chef libéral Wilfrid Laurier (mai 1896), le jeune Maurice Duplessis et sœurs (1896), le monastère des Ursulines (1905), la terrasse Turcotte (1890), le port, la rue des Forges (1900), la Villa Mon Repos (plusieurs photos publiées en août 1905 dans le journal Le Soleil de Québec, pour accompagner un article de E.Z. Massicotte sur l’historique de l’association), le tramway de Trois-Rivières (1917), le marché à bois. Plusieurs autres photos réalisées par sa sœur Fabiola sont tout aussi connues, notamment: le marché à foin, la rue des Ursulines et le parc Champlain. Marié à Évelina Giroux en mai 1895 et père de trois enfants: Cécile, Léopauld et Rachel, Pierre‑Fortunat Pinsonneault décéda à Trois-Rivières le 26 janvier 1938 à l’âge de 73 ans. En 1993, un incendie rasait divers commerces de la rue Saint‑Maurice dont un magasin de fournitures de bureau, propriété d’un parent de P.-F. Pinsonneault; les dernières plaques de verre de Pierre‑Fortunat, qui s’y trouvaient, disparaissaient à tout jamais.

Toponymes(s) associé(s)

Xieme, rue
Yvon-Lamarche, rue
Voiliers, rue des
Vivandier, rue du
Vitrines, rue des
Verdun, côte de
Tamise, rue de la
Spontanés, rue des
Simon-Piskaret, rue
Seine, rue de la
Seigneurie, rue de la
Sarajevo, rue de
Saint-Yves, place
Sages, voie de
Roussillon, rue du
Rotonde, rue de la
Roselière, rue de la
Rhône, rue du
Pyrénées, rue des
Provence, rue de la
Poète, rue du
Pierre-Launière, rue
Philippe-Pagé, rue
Percherons, rue des
Pékin, rue de
Patrick-Beauchesne, rue
P.-A.-Gouin, voie de
P.-A.-Gouin, rue
Orise-Longval, rue
Optimistes, rue des
Omer-Cheney, rue
Ombelle, rue de l'
Olivier-Larue, chemin
Normand-Valois, rue
Normand-Turcotte, place
Nikawi, rue
Neige, chemin de la
Montmartre, rue de
Monique-Saint-Pierre, rue
Méandre, chemin du
Maurice-Campbell, rue
Maurice-Beaudet, rue
Mathieu-Jobin, rue
Marquise, place de la
Mariette-Duval, rue
Marie-Célina-Pittikwi, rue
Maréchal, rue du
Madeleine-Roy, rue
Lydia-Demers, rue
Lydia-Brousseau, rue
Lucien-Laferté, rue
Lucie-Chiasson, rue
Loyaux, rue des
Lorne-Germain, rue
Lisbonne, rue de
Léon-Lajoie, rue
Lac-des-Forges, rue du
La Liberté, rue de
La Châtelaine, rue de
Jean-Pierre-Blais, rue
Jean-Paul-Arsenault, voie de
Jean-Paul-Arsenault, rue
Jean-Garceau, rue
Jean-Baptiste-Cloutier, pont
Jacques-Toupin, rue
Jacques-Plante, rue
Jacques-Charland, rue
Innovation, rue de l'
Illinois, rue des
Île-Saint-Joseph, chemin de l'
Île-Saint-Eugène, chemin de l'
Île-Saint-Christophe, chemin de l'
Île-la-Poterie, chemin de l'
île-la-Poterie, pont
Honneur, voie de
Himalaya, rue de l'
Héritage, rue de l'
Herbiers, rue des
Henri-Audet, rue
Guy-Boisclair, rue
Grands-Marchés, rue des
Georges-É.-Côté, rue
Georges-Carrère, rue
Généreux, rue des
Gabrielle-Roy, rue
Françoise-Vassal, rue
Françoise-Lemoyne, rue
Florence-Montplaisir, rue
Filles-de-Jésus, avenue des
Félix-Leclerc, autoroute
Fauvettes, place des
Faubourg, rue du
Exavier-Marchand, rue
Eugénie-Dion, rue
Elzéard-Roy, rue
Écuyers, rue des
Écureuils, chemin des
Écrivain, rue de l'
Échanges, rue des
Donat-Morin, rue
Diversité, rue de la
District, boulevard du
Destriers, place des
Denault, rue
Création, rue de la
Corse, place de la
Colverts, rue des
Colisée, rue du
Claude-Béchard, rue
Claire-Gervais-Roy, rue
Claire-Fontaine, rue
Charles-Pachiriny, rue
Charles-Aubert, rue
Charles-Arcand, rue
Charente, rue de la
Chansonnier, rue du
Champs-Élysées, rue des
Cécile-Pinsonneault, rue
Cavaliers, rue des
Catherine-Sénécal, rue
Bretagne, rue de la
Boulanger, chemin
Bonne-Entente, place de la
Berry, place du
Berlin, rue de
Ben, côte de
Belgrade, rue de
Beau-Soleil, place
Beauregard, rue des
Beauchamps, rue
Bateliers, rue des
Balkans, rue des
Awacak, rue
Aunis, rue de l'
Aubier, rue de l'
Aubergiste, rue de l'
Athlètes, boulevard des
Artois, rang de l'
Artisan, rue de l'
Ardennes, rue des
André-O.-Dumas, rue
Andante, rue
Ambroise, rue de l'
Alphonse-Côté, rue
Alpes, rue des
Allegro, rue
Algonquins, rue des
Albatros, rue des
Aïeux, rue des
Affineur, rue de l'
Adagio, rue

Hôtel de ville

1325, place de l’Hôtel-de-Ville, C.P. 368
Trois-Rivières, G9A 5H3

 

Téléphone : 311
Numéro sans frais : 1 833-374-2002
311@v3r.net