Saint-Antoine, rue

Nom actuel
Secteur : Trois-Rivières

Localisation

District de Laviolette, centre-ville.
 
Voie en deux tronçons, dans le même axe:
1- depuis la rue du Fleuve jusqu’à la rue Badeaux, croisant la rue Notre-Dame Centre,
2- depuis le garage Badeaux jusqu’à la rue Champlain.

Thème

Franciscains

Historique

Voie ouverte vers 1815 sous le nom de « rue Saint-Maurice » (tronçon depuis la rue du Fleuve jusqu’à la rue Notre-Dame Centre), renommée « rue Saint-Antoine » vers 1879, prolongée de la rue Badeaux à la rue Champlain en 1908, sectionnée en 1991.
 
Le tronçon situé entre les rues Badeaux et Champlain n’a été ouvert qu’après le grand incendie de 1908. Auparavant, l’entrée de ce tronçon était obstruée sur la rue Badeaux par la présence de l’hôtel Commercial (hôtel Saint-Maurice). Cette entrée est de nouveau obstruée aujourd’hui par le garage étagé Badeaux, construit en 1991.

Nom actuel

Saint Antoine est l’un des patrons des Récollets (branche de l’Ordre des Frères mineurs ou Franciscains réformés, appelés « frères mendiants ») et des Franciscains.
 
Saint Antoine de Padoue (ou Antoine de Lisbonne, au Portugal) (c.1195-13 juin 1231) était un moine portugais; il est aussi est un saint catholique romain (fête le 13 juin), docteur de l’Église (depuis 1946), surnommé « le Thaumaturge ». Fernando de Bulhões (Antoine de Padoue) naquit à Lisbonne vers 1195 dans une famille noble et militaire. Il était apparenté à la famille de Godefroy de Bouillon, premier roi de Jérusalem, dont une branche s’est implantée au Portugal. Il suivit des études brillantes chez les chanoines réguliers de saint Augustin à Saint-Vincent de Fora, puis au monastère de Sainte-Croix de Coimbra, un important centre d’études et de vie religieuse, où il fut ordonné prêtre. En 1220, les restes d’un groupe de Franciscains martyrs furent ramenés du Maroc. Cet événement le conduisit à joindre l’ordre de François d’Assise où il reçut le prénom d’Antoine. Il partit en mission, à sa demande, au Maroc mais dut être rapatrié en Europe dès 1221 pour des problèmes de santé. Mais son bateau fut dévié par les vents sur la côte de Sicile où il rencontra les frères de Messine et se rendit avec eux au Chapitre général en 1221. Il passa ensuite près d’un an en retraite au couvent de Montepaolo, pratiquement isolé du reste de la communauté. En 1222, lors de l’ordination de plusieurs Franciscains, il dut prendre la parole et montra un grand talent d’orateur et d’érudit. François d’Assise l’envoya alors prêcher en Italie et en France. Il prêcha et enseigna la théologie en Italie, notamment à Bologne, puis alla s’établir dans le sud de la France, entre autre à Toulouse, Montpellier ou encore Cuges-les-Pins. Antoine connaissait très bien la théologie et ses prédications rencontrèrent un succès important, favorisant la conversion de nombreux hérétiques. Il fonda un monastère à Brive, où il fit de nombreuses conversions. Il fut d’ailleurs, comme Ferrier et Torquemada, surnommé le « marteau des hérétiques ». En 1226, il était custode de Limoges et en 1227, après la mort de François d’Assise, il était Provincial d’Italie du Nord, tout en continuant ses prêches et ses controverses avec les Albigeois. En 1230, au Chapitre, il renonça à sa charge de ministre provincial. Envoyé à Rome, il y fut un conseiller de Grégoire IX dans le problème de la validité du testament de François d’Assise. En 1231, il fut envoyé à Padoue où il poursuivit ses prêches durant le carême, mais il mourut d’épuisement le 13 juin suivant, à Arcelle, près de Padoue. Antoine de Padoue fut canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX. Le culte de saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le saint national du Portugal que les explorateurs firent connaître dans le monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers. Depuis le XVIIe siècle, il est invoqué pour retrouver les objets perdus, pour recouvrer la santé et, enfin, pour exaucer un vœu. L’idée d’invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu’un voleur qui lui avait dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre. De nombreux épisodes surnaturels lui sont attribués, comme d’avoir tenu une nuit l’Enfant Jésus dans ses bras.

Toponymes(s) associé(s)

Casernes, rue des
Saint-Maurice, rue

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