Délimitations

Parc et espaces verts

Le quartier Les Rivières se distingue par ses vastes parcs publics. Le parc Lambert est l’un des principaux parcs municipaux et propose une grande variété d’activités. Le parc Louis-Pinard se démarque par ses équipements récréatifs pour enfants et ses nombreuses installations sportives. À l’ouest du quartier, le parc linéaire des Atikamekw offre une immersion dans un paysage naturel au cœur de la ville. Le quartier compte également plusieurs petits espaces verts avec des aires de jeux pour enfants. Enfin, le centre communautaire Multi-Plus est renommé pour ses activités, et la patinoire réfrigérée Bleu Blanc Bouge, au parc du Cardinal-Roy, est très prisée durant l’hiver.

Histoire

Villa Mon Repos

Le quartier Les Rivières a d’abord été une zone rurale avant de se transformer en un pôle commercial dynamique. À la fin du XX^e siècle, un groupe de personnes de la « bonne société trifluvienne » a fondé la Villa Mon Repos, un domaine champêtre situé le long de ce qui est aujourd’hui l’aire écologique de la rivière Milette. Un barrage construit sur la rivière a créé un petit lac autour duquel s’élevaient plusieurs chalets. Le club, initialement privé, est progressivement devenu public, jusqu’à ce que la congrégation des Filles de Jésus achète le terrain en 1932. Elles y ont construit l’institut Notre-Dame de Keranna, qui a inclus une école de haute couture en 1962, puis est devenu un établissement laïc en 1992.

Notre-Dame-de-la-Paix

Durant les années 1930, la construction résidentielle à Trois-Rivières était au ralenti, avec pour résultat une pénurie de logements. Cela a forcé plusieurs familles à vivre en marge de la ville, souvent dans des conditions précaires. De nombreuses familles se sont installées dans le secteur connu sous le nom de Notre-Dame-de-la-Paix, à l’angle du boulevard des Forges et du boulevard des Récollets. Ce secteur non planifié était constitué d’habitations sommaires construites avec des matériaux récupérés. Vers 1940, les autorités municipales légalisent ces installations en vendant les terrains à bas prix, permettant ainsi l’accès aux services publics, ce qui a amélioré grandement les conditions de vie de sa population.

Les habitations Adélard-Dugré

L’inauguration du tronçon de l’autoroute 40 à Trois-Rivières, en 1974, a eu un impact majeur sur la dynamique urbaine et sociale de la ville. En effet, la construction de l’autoroute, au centre de Trois-Rivières, a entraîné l’éviction d’environ un millier de personnes. Cette expropriation a nécessité la mise en place de mesures pour reloger les ménages déplacés par l’autoroute. L’Office municipal d’habitation a pris en charge cette tâche en construisant 144 logements sur le boulevard Rochon (aujourd’hui des Chenaux). Au total, 80 familles ont trouvé refuge dans les habitations du secteur Adélard-Dugré.

Le pôle commerciale du boulevard des Forges

La construction du centre commercial Les Rivières par Cambridge Leaseholds Limited a marqué un tournant dans l’histoire de Trois-Rivières. Son ouverture, le 13 octobre 1971, a suscité un engouement massif parmi les acheteurs et acheteuses, créant même des embouteillages. À l’époque, le centre commercial abritait une variété de boutiques, de restaurants et de salles de cinéma. Ce projet commercial ambitieux agissait également comme un catalyseur pour le développement des quartiers résidentiels environnants, stimulant la construction de nouvelles habitations dans les environs. Cette expansion s’est produite dans les années 1970, une période où la ville connaissait une diminution de sa population au profit des municipalités voisines.

Vue du quartier