Saint-Irénée, rue
Nom actuelSecteur : Cap-de-la-Madeleine
Localisation
Thème
Historique
Nom actuel
Saint Irénée était le patronyme d’Irénée Rochefort, propriétaire de terres sur le lot 387 du cadastre de Cap-de-la-Madeleine, dans les paroisses Sainte-Famille et Saint-Odilon, où a été ouverte cette voie. – Saint Irénée (c.130-202) fut évêque de Lyon (177-202) et théologien chrétien anti-gnostique. Irénée, dont le nom en grec signifie « Pacifique » ou « homme de paix », naquit à Smyrne, en Asie Mineure (Grèce), vers 130. Il devint disciple de saint Polycarpe qui l’envoya en Gaule vers 157. À la mort de Pothin, évêque de Lyon, victime d’une persécution de l’empereur romain Marc Aurèle, en 177, Irénée fut choisi pour lui succéder. Il intervint auprès du pape pour le dissuader d’excommunier une partie de l’Église d’Asie qui voulait célébrer la fête de Pâques à une date de son propre choix. Il dressa la liste de succession des papes à Rome. Il est aussi l’auteur d’un important ouvrage: Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur, connu généralement sous le titre de Contre les hérésies, un traité dans lequel il mentionne, entre autres, l’existence d’un « Évangile de Judas », et d’un Exposé de la prédication des Apôtres dont la visée est à la fois apologétique (au sens où Irénée veut défendre la foi chrétienne menacée par les sectes gnostiques) et catéchétique. Irénée mourut à Lyon en 202, après la publication d’un édit de persécution par Septime Sévère. D’après la tradition, il mourut en martyr, bien qu’il n’y ait aucune preuve formelle. Cette thèse s’appuie sur des témoignages de Jérôme au Ve siècle et de Grégoire de Tours au VIe siècle. Ses reliques sont conservées dans l’église Saint-Irénée, auprès d’autres martyrs de Lyon depuis le Ve siècle. Il est fêté le 28 juin par l’Église catholique et le 23 août par l’Église orthodoxe.
Toponymes(s) associé(s)

1325, place de l’Hôtel-de-Ville, C.P. 368
Trois-Rivières, G9A 5H3