accueil À propos de la ville Communications À la une Épisode 1 du balado « Travailler pour son monde »

Épisode 1 du balado « Travailler pour son monde »

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La gestion de projets majeurs d’une ville, sous le regard de Carl

Les propriétaires touchés devaient lever leur maison, démolir leur fondation, la reconstruire, puis descendre leur maison. Sur le plan financier, on parle de travaux allant facilement dans les six chiffres. 

« Ça a touché près d’un millier de familles à Trois-Rivières. Des jeunes familles qui achetaient leur première maison et se retrouvaient avec une charge financière énorme. On avait des gens qui avaient travaillé toute leur vie pour se payer un projet de retraite, et qui voyaient leur rêve s’envoler complètement. Ça a été très, très difficile. »

Tant sur le plan personnel que professionnel, Carl évolue sur ce poste pendant cinq ans pour ensuite joindre l’équipe de l’entretien centralisé. Bâtiments, parcs, civil : il passe en mode gestion de projets en tous genre pendant six ans. Cette expérience propulsera Carl vers le poste de gestionnaire de projets majeurs, poste qu’il occupe aujourd’hui. 

D’une enveloppe budgétaire de près de 20 M$, le projet d’agrandissement et de rénovation de l’aérogare a été confié à Carl et son équipe au Bureau de projets. 

« C’est un très beau projet qui permettra d’ouvrir les horizons de Trois-Rivières en termes aéroportuaires. On vise la certification LEED (bâtiment durable), un premier projet comme ça pour nous. »

Le projet implique la réfection de l’aérogare qui deviendra une salle d’attente multifonctionnelle pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes. Faisant partie du patrimoine bâti de Trois-Rivières, l’architecture unique des lieux sera conservée. La construction d’un nouveau bâtiment, qui comprendra le restaurant, l’espace d’entreposage et les bureaux administratifs, fera passer la superficie du site de 375 m2 à plus de 2 000 m2. L’initiative appuiera le développement des entreprises actuelles et futures sur un horizon d’une cinquantaine d’années. 

En vertu de l’ampleur du projet, on pourrait en conclure que c’est le seul sous la responsabilité de Carl. Mais non. 

« Je travaille aussi sur le projet de rénovation majeure de la salle J.-Antonio-Thompson. On parle de 36,6 M$ notamment pour bonifier l’expérience client, mais aussi pour ceux qui y travaillent. On va corriger les lacunes de la salle, on va grandement améliorer l’accessibilité universelle. Un très beau projet qui va combler tous les utilisateurs de la salle. été très, très difficile. »

En juin 2021, la population a été invitée à répondre à un sondage à propos des éléments importants à considérer lors de la rénovation. Forte de cet écho et s’inspirant des besoins des organismes utilisant la salle, Trois-Rivières a articulé une partie des rénovations à venir autour de ces éléments. En plus d’améliorer l’accessibilité universelle, les travaux comprendront notamment :   

  • Le remplacement de l’ensemble des sièges;  
  • La modification de l’angle des sièges;  
  • L’ajout de toilettes;  
  • Le réaménagement de l’espace de service des boissons;  
  • La réfection de l’enveloppe du bâtiment et des finitions;  
  • L’optimisation des installations scénographiques;  
  • La mise aux normes complète des systèmes en fin de vie utile, dont les installations électriques et mécaniques. 

« Finalement, le dernier projet sur lequel je travaille… »

Pardon? Il y en a encore? Eh oui. 

« … c’est le réaménagement et la mise aux normes du Monastère des Ursulines. Les sœurs nous ont légué le bâtiment en 2022, bâtiment dans lequel elles soignaient à l’époque les colons qui arrivaient par bateaux via le fleuve Saint-Laurent. Il y avait un tunnel qui reliait le fleuve au Monastère. »

Le Monastère, c’est un bâtiment riche en histoire. Un bâtiment qui, à l’occasion d’une consultation en 2021, avait été identifié par la population comme le bien patrimonial le plus représentatif de la ville.  

Avec le projet de réaménagement, le bâtiment accueillera prochainement le CPE Cheval-Sautoir, le CIUSSS MCQ ainsi que le Cégep de Trois-Rivières

« Il y a quatre ou cinq ans, la veille du tournoi pee-wee. L’entrepreneur qui déneige le toit de l’aréna Jean-Guy Talbot nous appelle pour nous dire qu’il y a une accumulation d’eau et de glace au-dessus de la salle mécanique et qu’on devrait venir voir. »

La balle de baseball qui en voulait au hockey

Bon. Merci Carl, on sait maintenant que tu es un gars occupé. Une anecdote à nous raconter? 

« Il y a quatre ou cinq ans, la veille du tournoi pee-wee. L’entrepreneur qui déneige le toit de l’aréna Jean-Guy Talbot nous appelle pour nous dire qu’il y a une accumulation d’eau et de glace au-dessus de la salle mécanique et qu’on devrait venir voir. »

… c’est l’hiver, la glace sur un toit, c’est normal, non? 

« On se déplace, et effectivement il y a une charge importante au-dessus de la salle mécanique. Pour ne pas avoir à annuler le tournoi, on doit alléger le plus rapidement possible la charge. On se dit que le drain doit assurément être bouché si ça ne s’écoule pas. À force de faire fondre lentement la glace, on localise le drain, et effectivement, il était bouché. »

… probablement bouché par des feuilles, rien d’extraordinaire… 

« Sur le toit, il y avait près d’une dizaine de balles de baseball qui provenaient du terrain au parc Martin-Bergeron juste à côté. C’étaient des fausses balles qui se ramassaient sur le toit, et une balle s’est retrouvée dans le drain et ça a ensuite été recouvert de neige. En enlevant la balle, l’eau s’est écoulée normalement du toit et avec la chaleur dégagée par la salle mécanique le reste a fondu rapidement pour éviter le pire. »

Cette balle, Carl y a inscrit les lettres JGT et ajouté une goutte d’eau et elle trône sur son bureau en guise de bibelot (on décore avec ce qu’on a).  

Carl nous transporte ensuite à l’Amphithéâtre Cogeco pour une seconde anecdote. 

« Je suis chez moi un midi et je reçois un appel. On me dit que la buse qui effarouche les oiseaux à l’Amphithéâtre a décidé que ce midi-là, son diner, c’était un petit chien qui marchait à proximité du site. »

Pour connaître le reste de cette histoire, ça se passe à partir de 7 minutes 10 secondes dans le balado.

Famille, amis et nature : combinaison gagnante pour s’évader 

Vous l’aurez compris : pour mener à terme les projets qu’il pilote, Carl est fondamentalement un gars d’équipe. Ça se reflète dans les activités qu’il préconise pour décrocher du boulot. Camping en famille, soccer au parc Isabeau avec son garçon, bière au Temps d’une pinte entre amis, activités en forêt : ce ne sont pas les intérêts qui manque. 

Cela dit, pour s’épanouir, ça prend un milieu de travail qui permet cet équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. 

« On a vécu des périodes de bouleversements dans les dernières années. La Ville s’est adaptée très rapidement en permettant le télétravail, qui permet maintenant une flexibilité qui se traduit par une meilleure conciliation travail-famille. Au-delà de ça, on a beaucoup d’autonomie dans notre quotidien. Dès mon arrivée on m’a donné beaucoup d’autonomie, on m’a fait confiance. »

« En travaillant pour la Ville, on fait une réelle différence pour notre monde. Nos familles, nos amis, nos proches, ça englobe tous les citoyens de Trois-Rivières, et aussi les visiteurs. C’est très gratifiant de travailler pour la Ville et, en fin de compte, pour notre monde. »

Eh bien Carl, nous n’aurions pu espérer un meilleur mot de la fin. De la part de toute une ville, merci de développer Trois-Rivières comme tu le fais si bien. 

Maintenant, retourne à l’ouvrage, on a hâte d’avoir notre nouvelle salle J.-Antonio-Thompson!