Quartier Sainte-Marthe

Un havre de paix entre fleuve et nature

Situé à l’extrémité est de la ville, le quartier Sainte-Marthe propose un mélange harmonieux de paysages riverains, agricoles et forestiers. Le Chemin du Roy offre une promenade avec des vues imprenables sur le fleuve, tandis que le rang Saint-Malo présente des paysages agricoles et forestiers distinctifs. À moins de 10 kilomètres du centre-ville, l’ancienne municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap est un milieu rural typique parsemé de secteurs résidentiels à l’ambiance familiale et paisible. Sainte-Marthe possède des milieux naturels de grande valeur qui constituent une richesse pour les Trifluviennes et Trifluviens.

Délimitations

Occupation de l’espace

Le quartier Sainte-Marthe, qui correspond à l’ancienne municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap, marie paysages littoraux et agricoles avec des quartiers résidentiels paisibles. Plus de 70 % du territoire est consacré à l’activité agroforestière ou couvert de milieux naturels inexploités. Seulement 20 % du territoire est réservé aux secteurs résidentiels et commerciaux. Chaque secteur résidentiel, bien qu’unique partage un fort sentiment d’appartenance à l’ancienne municipalité.

Au cœur de Sainte-Marthe, à l’intersection de la rue Notre-Dame Est et de la montée Sainte-Marthe, se trouve un ensemble résidentiel des années 1960 où la plupart des rues portent des noms de fleurs. Vers le nord, les maisons sont plus modernes, tout comme autour du golf Le Marthelinois, qui côtoie des maisons cossues construites entre 2000 et 2015. Vers le sud, le secteur Parc-des-Anglais et la place Freeman, avec leur architecture de style Arts and Crafts, ajoutent un charme historique au quartier.

Au nord de Sainte-Marthe, à l’intersection des rues Saint-Maurice et des Prairies, se trouve un ensemble résidentiel de maisons construites à différentes époques. Le secteur Courteau, au nord de la rue des Prairies, s’est développé dès les années 1950, suivi de celui autour de la rue Sicotte, au sud. Récemment, un secteur plus dense avec divers types de logements a émergé autour des rues Arthur-Vaillancourt et P.-Dizy-Montplaisir, près de l’autoroute et des commerces.

Le secteur rural, divisé en deux par le chemin de fer, est bordé au nord par l’autoroute 40 et au sud par la rue Notre-Dame Est. Le long de cette dernière, les paysages de campagne, avec des maisons rurales du XIXe siècle, offrent des vues panoramiques sur le fleuve Saint-Laurent. Le rang Saint-Malo, quant à lui, est un chemin agricole bordé de forêts et de petits secteurs résidentiels.

Parcs et espaces verts

Le parc Roger-Guilbault est l’un des plus grands parcs de la ville et dispose de plusieurs équipements sportifs et de loisirs, attirant un grand nombre de personnes. Dans le secteur Courteau-Saint-Maurice, les parcs de quartier des Prairies et Arthur-Vaillancourt enrichissent le quartier en offrant des espaces de détente et de loisirs. Le secteur rural propose également des parcs de quartier tels que le parc des Pionniers et le parc Norbert.

Sainte-Marthe est caractérisé par une forte présence de milieux humides de grande importance pour la ville. En effet, la tourbière Red Mill, située en partie au nord du secteur, couvre plus de 1 300 hectares et constitue le refuge de plusieurs espèces menacées ou vulnérables. Plus de 400 hectares de ce milieu naturel d’exception sont protégés grâce à une collaboration entre la Ville, Nature-Action Québec et la Fondation Trois-Rivières durable. On retrouve également l’espace vert des Marthelinois, où il est possible de faire de la raquette, de la randonnée pédestre et du vélo à travers 3,5 km de sentiers balisés.

Statistiques en bref

Histoire

À l’époque seigneuriale, Sainte-Marthe-du-Cap faisait partie de la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine, appartenant au père Jacques de La Ferté. La colonisation y était alors axée sur l’agriculture. Sainte-Marthe a longtemps fait partie du territoire de Cap-de-la-Madeleine, jusqu’en 1915, lorsqu’elle a obtenu son statut de municipalité indépendante.

La localisation de Sainte-Marthe-du-Cap, le long du Chemin du Roy, premier lien carrossable entre Montréal et Québec, en faisait un lieu de transit important et on y a longtemps retrouvé de nombreux motels destinés aux voyageuses et voyageurs, notamment les pèlerins et pèlerines se rendant au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap situé dans la ville voisine de Cap-de-la-Madeleine. Lors de l’ouverture de l’autoroute 40, à la fin des années 1970, la route 138 est devenue moins achalandée et la plupart des motels du secteur ont fermé leurs portes.

Sur le plan industriel, plusieurs entreprises ont marqué l’histoire de Sainte-Marthe-du-Cap. Parmi celles-ci, l’entreprise Red Mills, qui extrayait de l’ocre rouge pour en faire du pigment servant à la fabrication de peinture de 1892 à 1966. L’entreprise Barrette Structural (anciennement Toiture Mauricienne), fondée en 1964, demeure pour sa part l’un des plus gros employeurs du secteur. En 2004, elle employait 450 personnes.

L’urbanisation de Sainte-Marthe-du-Cap s’effectue d’abord assez lentement. Il faut attendre la période de l’après-guerre pour la voir s’accélérer. En 1971, la ville comptait 2 524 habitantes et habitants. Entre 1971 et 1981, la population double presque, pour atteindre 4 800 personnes. En 2000, la population de Sainte-Marthe était de 6 428 habitants et habitantes, alors qu’aujourd’hui, plus de 20 ans après les fusions municipales, le quartier accueille 7 500 personnes. Son caractère rural est encore visible de nos jours et on y retrouve toujours de nombreuses entreprises agricoles actives.

Le secteur de la place Freeman et du Parc-des-Anglais a été développé à partir de 1916 par l’entreprise St. Maurice Paper, qui a acquis et rénové l’usine Union Bag Pulp and Paper, devenant ainsi un acteur clé de la région. La compagnie a créé un quartier autonome en deux sections pour loger son personnel, notamment les cadres et les ingénieurs originaires de la Nouvelle-Angleterre. La place Freeman fait partie de la section sud, réservée aux dirigeants de la compagnie, tandis que les rues du Parc-des-Anglais et des Ancêtres, situées au nord, étaient destinées aux cadres et ouvrières et ouvriers spécialisés.

Vue aérienne Ste-Marthe du Cap dans les années 1980-1990 – Archives de la Ville de Trois-Rivières
Parc à Sainte-Marthe du Cap en 1999- Archives de la Ville de Trois-Rivières

Mon quartier, je l’aime parce que…

À l’automne 2023, la Ville de Trois-Rivières a entrepris une importante démarche de consultation publique pour recueillir les opinions des Trifluviennes et Trifluviens sur les quartiers de la ville. Ces retours de la communauté sont une source d’information précieuse pour guider la valorisation des quartiers et apporter les améliorations nécessaires afin de répondre aux besoins et aux attentes de la population.

La vaste majorité des répondants et répondantes du sondage sont en accord avec les limites et le nom du quartier. Certaines personnes ont suggéré le nom du quartier des Fleurs. En ce qui concerne les limites, il a été suggéré de situer la limite ouest à la montée Sainte-Marthe.

  • L’accès facile aux espaces naturels
  • La présence de parcs aménagés et d’équipements sportifs
  • Le sentiment de sécurité et le bon voisinage
  • Les bâtiments historiques
  • Le parc Maurice-Toupin, qui remémore l’ancienne école du village
  • Le club de golf Le Marthelinois

Vue du quartier