Baden-Powell, rue

Nom actuel
Secteur : Saint-Louis-de-France

Localisation

District de Saint-Louis-de-France.
 
Voie reliant les rues du Terrier et des Guides.

Thème

Scoutisme

Historique

Voie ouverte en 1971.
 
Nom antérieur: « 5e Avenue » ou « 5e Rue » (tronçon nord) (avant l’harmonisation des odonymes de la nouvelle ville de Trois-Rivières, le 20 septembre 2004).

Nom actuel

Pour honorer la mémoire de Robert Stephenson Smyth Baden-Powell, fondateur du scoutisme. Robert Baden-Powell (1857-1941) est le fondateur du scoutisme. Fils du Révérend Baden Powell, professeur de mathématiques à l’université d’Oxford, et d’Henriette Grace Powell, Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell naquit à Londres, dans le quartier de Paddington, le 22 février 1857. Huitième d’une famille de dix enfants (dont 3 morts en bas âge), il fut ainsi prénommé du nom de son parrain Robert Stephenson et des ses grands-parents maternels (dont l’amiral William Henri Smyth, géographe et astronome). Son père décéda alors qu’il n’avait que trois ans. Baden-Powell fit ses études à Chartehouse, collège réputé pour sa discipline. Baden-Powell était un adepte de l’école buissonnière et se cachait régulièrement dans le bois derrière l’établissement scolaire. Il y développa son sens de l’observation. Mais il ne fut jamais un très bon élève et échoua ses examens d’entrée à l’université. Il se présenta alors à l’école militaire et obtint la seconde place au concours d’entrée (1876); il avait alors 19 ans. Il intégra le 13e Hussards, un régiment de cavalerie, et fut dispensé de suivre les stages de l’école d’officiers. En 1877, il fut envoyé comme sous-lieutenant aux Indes. À l’âge de 26 ans, il fut promu capitaine. Son régiment fut déplacé en Afrique du Sud, où il eut l’occasion d’entrer en contact avec des « éclaireurs » indigènes pour lesquels il avait beaucoup d’admiration. Il fit aussi du service militaire en Afghanistan, dans les Balkans, à Malte et en Russie. L’événement qui le rendit célèbre dans tout l’empire britannique fut le sauvetage de la petite ville de Mafeking en 1899, durant la guerre des Boers: il réussit à sauver la ville qui était assiégée depuis 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. À la libération de la ville, le 16 mai 1900, il fut acclamé comme un héros et nommé major-général. Il publia ses observations sous le nom de Scouting (L’art des éclaireurs) dans un petit fascicule destiné aux militaires sous le titre de Aids to scouting. À son retour en Grande-Bretagne, il fut accueilli triomphalement. Il constate que Aids to scouting avait un immense succès auprès des garçons britanniques et était utilisé par des éducateurs. Il reçut même beaucoup de courrier de garçons lui demandant des conseils. Marqué par la jeunesse britannique des quartiers désœuvrés, souvent en mauvaise santé et délinquante, il décida de mettre en pratique tous les principes qu’il avait observés pendant la guerre au service de jeunes garçons et dans une optique de paix. En 1907, alors âgé de 50 ans, il organisa un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons de différentes classes sociales sur l’île de Brownsea. À la suite de ce camp, Sir William Smith (fondateur des « boy’s brigade ») lui demanda d’écrire un ouvrage sur la manière dont le scoutisme pouvait être adapté à la jeunesse: Scouting for boys (Éclaireurs). Il lança ainsi un nouveau mouvement autonome à la base du scoutisme. Les premières compagnies de guides, organisées par Agnès Baden-Powell, apparurent en 1909. En 1910, Baden-Powell distinguait trois classes d’âge chez les jeunes: les Louveteaux (8-11 ans), les Éclaireurs (12-17ans) et les Routiers (17 ans et plus). Puis, en 1918, il publia une revue intitulée Girl guiding edition. Il nomma le mouvement féminin: les Guides, plutôt que scoutes ou éclaireuses car il estimait que leur rôle n’était pas d’éclairer mais de guider: « Une femme qui est capable de se tirer d’affaire toute seule est respectée aussi bien par les hommes que par les femmes. Ils sont toujours prêts à suivre ses conseils et son exemple, elle est leur guide ». En 1910, à la demande du roi Édouard VIII, il quitta l’armée pour prendre la direction du mouvement qu’il venait de fonder. Deux ans plus tard, en 1912, il épousa Olave Saint Claire Soames, qui devint chef-guide mondiale. Le mouvement prit vite beaucoup d’importance et se développa dans de nombreux pays du monde. Le Jamboree de 1920 réunit pour la première fois des scouts de 21 pays. Baden-Powell y fut nommé chef scout mondial. En 1927, Baden-Powell fut anobli par le roi Georges V. Il prit le nom de Lord Baden-Powell of Gilwell, du nom d’une propriété qu’il avait reçue de la famille McLaren pour en faire un centre de formation des chefs. Baden-Powell et son épouse passèrent leur vie à parcourir le monde pour soutenir le scoutisme et participèrent aux cérémonies de création du mouvement dans de nouveaux pays. À la fin de sa vie, Baden-Powell se retira au Kenya et fait parvenir aux scouts du monde entier son dernier message. Robert Baden-Powell décéda au Kenya le 8 janvier 1941. Son corps fut inhumé au Kenya. Sur sa tombe est gravé un symbole, le signe de la « fin de piste ». Lady Baden-Powell continua son rôle de lien entre les éclaireuses du monde entier; elle décéda en Angleterre le 25 juin 1978. On compte aujourd’hui plus de 28 millions de scouts dans plus de 216 pays du monde.

Toponymes(s) associé(s)

5e, Avenue
5e, Rue

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