Jean-Lesage, rue

Nom actuel
Secteur : Cap-de-la-Madeleine

Localisation

District de Châteaudun.
 
Voie reliant les rues Frontenac et Hardy, croisant les rues Jean-De Lauson et Deveau.

Thème

Gouverneurs, lieutenant-gouverneurs et premiers ministres

Historique

Aucun historique

Nom actuel

Pour honorer la mémoire de Jean Lesage, premier ministre du Québec du 5 juillet 1960 au 16 juin 1966. Ces 5 ans, 11 mois et 11 jours de pouvoir libéral furent une ère de grands bouleversements et de profondes réformes que l’on appelle aujourd’hui « la Révolution tranquille ». Fils de Xavéri Lesage et de Cécile Côté, Jean Lesage naquit à Montréal le 10 juin 1912. Il fit ses études au Jardin de l’enfance Saint-Enfant-Jésus de Montréal, au pensionnat Saint-Louis-de-Gonzague à Québec, au Séminaire de Québec, puis à l’université Laval. Diplômé en droit, Jean Lesage fut admis au barreau du Québec le 10 juillet 1934. Il exerça sa profession d’avocat à Québec. Il fut procureur de la Couronne de la Commission des prix et du commerce en temps de guerre, de 1939 à 1944. Il fut élu député libéral de la circonscription fédérale de Montmagny-L’Islet en 1945. Réélu en 1949, il fut ensuite adjoint parlementaire du secrétaire d’État aux Affaires extérieures du 24 janvier 1951 au 31 décembre 1952, puis adjoint parlementaire du ministre des Finances du 1er janvier au 13 juin 1953. Réélu à nouveau en 1953, il fut ministre des Ressources et du Développement économique, dans le cabinet de Louis Saint-Laurent, du 17 septembre au 15 décembre 1953, puis ministre du Nord canadien et des Ressources nationales du 16 décembre 1953 au 21 juin 1957. Réélu en 1957 et en 1958, il démissionna le 13 juin 1958, suite à son accession au poste de chef du Parti libéral du Québec, le 31 mai 1958. Faisant la campagne électorale de 1960 avec le slogan « C’est le temps que ça change », il fut élu député à l’Assemblée législative du Québec et mit fin au règne de l’Union nationale. Devenu premier ministre du Québec et ministre des Finances, il occupa ces deux postes du 5 juillet 1960 au 16 juin 1966, ainsi que les postes de ministre des Affaires fédérales-provinciales du 28 mars 1961 au 16 juin 1966 et de ministre du Revenu du 30 mai au 8 août 1963. Profitant d’une forte croissance économique et des surplus accumulés par le gouvernement de Maurice L. Duplessis, le gouvernement Lesage remodela profondément l’État québécois en lançant des projets majeurs d’investissements publics, comme la nationalisation des richesses naturelles. Il initia une vaste réforme de l’enseignement public, notamment par la création du ministère de l’Éducation en 1964, ainsi que par la création de l’assurance-hospitalisation, de la Régie des rentes, des ministères des Affaires culturelles, du Revenu et des Affaires fédérales-provinciales, et l’inauguration des Délégations générales du Québec à Paris et à Londres. Jean Lesage et son parti avaient remporté l’élection anticipée de 1962, avec le slogan « C’est maintenant ou jamais que nous serons maître chez nous ». Mais, lors de l’élection générale de 1966, le Parti libéral perdit le pouvoir aux mains de l’Union nationale, dirigée par Daniel Johnson. Jean Lesage, député de Louis-Hébert, devint chef de l’Opposition jusqu’en 1970. Robert Bourassa lui succéda à la tête du Parti libéral, porté au pouvoir la même année (1970) en promettant 100 000 emplois à l’électorat. Surnommé « le Père de la Révolution tranquille », Jean Lesage mourut à Québec le 12 décembre 1980, à l’âge de 68 ans. Son corps fut inhumé dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont à Sainte-Foy. Il avait épousé Corinne Lagarde. L’autoroute 20, au sud du fleuve Saint-Laurent, a été nommée « autoroute Jean-Lesage » pour rappeler sa mémoire.

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