Michel-Sarrazin, chemin

Nom actuel
Secteur : Trois-Rivières

Localisation

District du Carmel, sur les terrains de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Voie reliant l’avenue Gilles-Boulet et le pavillon Michel-Sarrazin de l’UQTR.

Thème

Non spécifié

Historique

Nom attribué en 1988.

Nom actuel

Pour honorer la mémoire de Michel Sarrazin (1659-1734), chirurgien, médecin, garde du sceau du roi en 1733, seigneur du fief Saint-Jean, botaniste, l’un des naturalistes les plus connus de la Nouvelle-France et découvreur de la Sarracenie, une espèce de plante inconnue en Europe.

Né à Nuits-sous-Beaume en France le 5 septembre 1659, il arriva au Québec en 1685 avec le titre de chirurgien. Engagé dans les troupes du roi pour exercer son art auprès des militaires, il fut nommé chirurgien-major dès le 12 septembre 1686. Il traitait aussi, sans rémunération, les pauvres qui se rendaient dans les hôpitaux de Québec et de Montréal.

En 1694, gravement malade, il décida de retourner en France pour des études en médecine. À cette époque, le besoin de médecins se faisait vivement sentir dans la colonie. Sarrazin était de retour au Canada en 1697 avec le titre de médecin du roi. Nommé médecin des hôpitaux du pays et membre correspondant de l’Académie royale des sciences à Paris en 1699, il accéda au Conseil supérieur de la colonie en 1707 et devint garde du sceau du roi en 1733.

Le 20 juin 1712, âgé de 53 ans et seigneur du fief Saint-Jean, il épousa Marie-Anne Hazeur, 20 ans, fille d’un riche seigneur qui lui apporta une partie des seigneuries de Grande-Vallée et de l’Anse-de-l’Étang.

En 1728, il s’engagea avec son beau-frère dans l’exploitation d’une carrière d’ardoise qu’il avait découverte sur son fief; mais l’entreprise échoua car l’ardoise était de qualité plutôt médiocre. Peu après, il se lança dans l’exploitation d’une pêcherie avec Robert Drouard; l’expérience fut catastrophique. Passionné pour la science en général, Sarrazin fut aussi, comme tout bon médecin ou pharmacien, un botaniste dans l’âme. Il étudia plus de 200 plantes du pays, expédia des spécimens au Jardin des plantes de Paris, et découvrit même la Sarracenie, une espèce inconnue en Europe.

Il rédigea aussi des mémoires communiquant les résultats de ses recherches sur quelques animaux sauvages du pays à l’Académie des sciences de Paris: sur le castor (publié en 1704), sur le rat musqué (rédigé en 1714 et publié en 1725), sur le porc-épic (1727), ainsi qu’une étude sur l’érable à sucre (1730).

Le couple Sarrazin-Hazeur eut sept enfants dont trois seulement survécurent: deux garçons et une fille. Michel Sarrazin décéda le 8 septembre 1734 à l’âge de 75 ans; son corps fut inhumé dans le cimetière des pauvres de l’Hôtel-Dieu de Québec.

En 1970, l’Université du Québec à Trois-Rivières inaugurait le pavillon Michel-Sarrazin (l’ancien Grand Séminaire) en sa mémoire.

Toponymes(s) associé(s)

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