Nicolas-Perrot, rue

Nom actuel
Secteur : Trois-Rivières

Localisation

District de Marie-de-l’Incarnation, quartier Notre-Dame et Saint-François-d’Assise.
Voie reliant la rue Ringuet et le boulevard du Saint-Maurice, croisant les rues Landry, Tourigny, Farmer, Desilets, Mailhot, Williams, Pierre-Pépin, Whitehead et Jean-Amyot.
Voie parallèle au boulevard des Chenaux et aux rues Jean-Nicolet, Saint-Paul et Saint-François-Xavier.

Thème

Non spécifié

Historique

Voie ouverte depuis le boulevard du Saint-Maurice jusqu’à la rue Tourigny en 1947, de la rue Tourigny à la rue Ringuet en 1963.

Nom actuel

Pour honorer la mémoire de Nicolas Perrot (1633-1717), coureur des bois, interprète, voyageur et explorateur de ce qui est qui est aujourd’hui le centre-ouest des Etats-Unis. Il fut l’un de ceux qui, au XVIIe siècle, voyagea le plus dans l’Ouest canadien. Nicolas Perrot naquit en France, dans la région de Chartres ou peut-être à Darcey, en Bourgogne, en 1643. Arrivé en Nouvelle-France en 1663, il devint interprète et « donné » des Jésuites qu’il accompagnait dans leurs missions à la baie des Puants (Green Bay) et dans la région des Grands Lacs. En 1665, libéré de son engagement envers les Jésuites, il séjourna chez les Poutéouatamis (Ojibwas) du lac des Illinois (Michigan), troquant des fourrures contre des fusils et nouant ainsi une amitié solide avec cette nation. Retourné à Montréal aussi pauvre qu’il était auparavant, il fut d’abord domestique chez la veuve de Jacques Testard avant d’entrer au service des Sulpiciens. Associé à trois Montréalais, il fonda une compagnie le 12 août 1667 puis retourna à la baie des Puants durant un temps. À son retour en Nouvelle-France, en 1670, l’intendant Jean Talon l’envoya avec Simon-François Daumont de Saint-Lusson pour lui servir d’interprète dans la région du lac Supérieur. Saint-Lusson avait pour mission de rechercher des mines de métaux précieux et de découvrir « la mer du Sud qui sépare ce continent de la Chine ». Dès leur retour à Québec, Saint-Lusson fit saisir les fourrures rapportées par Perrot, lequel se retrouvait à nouveau sans ressources. La même année (1671), Nicolas Perrot épousa Marie-Madeleine Raclos; de ce mariage naquirent onze enfants. Grâce à l’héritage obtenu par son épouse, Perrot put se procurer des marchandises de traite et un congé de traite. Débuta alors sa carrière de coureur des bois, de voyageur et d’explorateur. Pendant près de 20 ans, il fit le commerce des fourrures, faisant chaque été un voyage dans l’Ouest. En 1685, il fut nommé commandant des « nations sauvages » de l’Ouest et commandant du territoire dont Saint-Lusson avait pris possession en 1671, et fit construire le fort Saint-Antoine. Il fit ériger le fort Saint-Nicolas, à la jonction du fleuve Mississippi et de la rivière Wisconsin, et, le 8 mai 1689, il prit possession, au nom du roi de France, de la baie des Puants, du Mississippi supérieur et du pays des Sioux, des Outagamis (Renards), à l’ouest du lac des Illinois (Michigan), et des Maskoutins. En 30 ans, il avait effectué 19 voyages de Montréal jusqu’au fond des Grands Lacs, en canot et à pied. Il se retira à Bécancour en 1696. Nommé capitaine de la milice de Bécancour en 1710, il décéda à Bécancour le 13 août 1717, à l’âge de 74 ans. C’est à l’intention de l’intendant Michel Bégon (1712-1726) qu’il avait rédigé son Mémoire sur les moeurs, coustumes et religion des Sauvages de l’Amérique septentrionale, ouvrage publié à Paris en 1684. Sa mémoire est aussi rappelée par une statue à Green Bay (Wisconsin), sur le terrain de l’Historic Brown County Courthouse.

Toponymes(s) associé(s)

Aucun toponyme associé

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