Red Mill Sud, route de

Nom actuel
Secteur : Sainte-Marthe-du-Cap

Localisation

District de Sainte-Marthe.
 
Voie reliant le rang Saint-Malo et la rue Notre-Dame Est. La route de Red Mill Sud est une voie relativement isolée.
 
Elle est parallèle à la montée Sainte-Marthe et aux rues J.-Réal-Desrosiers, Saint-Maurice, des Érables.

Thème

Terres à peinture

Historique

Le nom de « route de Red Mill » avait été officialisé en 1967 par le Règlement no 66 de la municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap, en même temps que la rue Notre-Dame, le rang Saint-Malo et le rang des Grandes-Prairies (actuelle rue des Prairies).

Nom actuel

Le nom de « Red Mill » (moulin rouge) fut d’abord donné par la Canadian Pacific Railway Company à la gare ferroviaire qui desservait le petit hameau formé à proximité des entreprises qui exploitaient le gisement d’ocre dans le rang Saint-Malo. Puis, il fut donné au bureau de poste et, ensuite, retenu par Joseph Bradley pour désigner l’usine de fabrication de peinture dont les bâtiments étaient de couleur rouge, tout comme l’ocre, de laquelle on tirait les pigments utilisés dans la fabrication de la peinture. Un grand gisement de minerai de fer de 600 acres avait été identifié par les prospecteurs et géologues dans ce rang. Au cours des décennies 1870, 1880 et 1890, pas moins de quatre entrepreneurs et entreprises s’aventurèrent, sans trop de succès, à exploiter le gisement de Red Mill: Télesphore-Eusèbe Normand (1887), la Johnson Magnetic Iron Paint Company (1888), James Robertson (1888-1892) et la Saint-Maurice Metallic Paint Company (1891-1893). Mais, après s’être assuré les services de John Bradley, un Anglais de Derby passé maître dans l’art de préparer des pigments, le fabricant de peinture Canada Paint ouvrit une usine de traitement et de transformation à Red Mill en 1892. Durant les deux premières années de ses activités, la Canada Paint réussit à produire 31 couleurs pour l’industrie de la peinture. Jusqu’en 1911, elle produisit en moyenne 950 tonnes de minerai par année. En 1922, l’usine et la mine de Canada Paint à Red Mill furent acquises par la Sherwin-Williams Corporation of Canada Limited. Les «terres à peinture» apportèrent du pain sur la table de la plupart des familles du rang Saint-Malo. L’épuisement des gisements d’ocre, durant les années 1950, entraîna la fermeture de tous les établissements spécialisés dans la vente d’oxyde de fer. L’entreprise Sherwin-Williams de Red Mill ferma ses portes en 1966. James Bradley et ses associés formèrent aussitôt la compagnie Red Mill Industries Limitée et tentèrent de relancer l’usine en décembre de la même année. Mais l’usine ferma définitivement ses portes en 1968, après 75 ans d’activité.

Toponymes(s) associé(s)

Red Mill, route de

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