En Mauricie, selon les données de RECYC-QUÉBEC, plus de la moitié de notre poubelle à la maison est constituée de matières compostables (résidus de jardin, restes de table, etc.), soit 162 kg par personne par année. Ça représente un potentiel de valorisation de 45 000 tonnes de matières compostables par année.
Un des principaux enjeux vient du fait que, lorsque les matières organiques se retrouvent dans un lieu d’enfouissement technique, elles se décomposent sans oxygène et produisent du méthane, un gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le CO2. L’impact est notable, et ce, malgré le captage des biogaz dans certains des lieux d’enfouissement au Québec.
Toutefois, lorsque les matières organiques sont récupérées et compostées, leur retour au sol permet d’en augmenter la fertilité et la capacité de rétention d’eau et de réduire le besoin d’utiliser des engrais chimiques. Tout ça en plus d’éviter la production de méthane! Ici en Mauricie, on fera du compost et du gaz naturel renouvelable pour valoriser pleinement la matière compostable.
Selon le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), l’enfouissement des matières compostables est majoritairement responsable des 4,9 Mt éq. CO2 générées par les activités de gestion des déchets au Québec (source : MELCC, Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre).