Itinérance

À Trois-Rivières, comme dans de nombreuses villes du Québec, l’itinérance une situation de plus en plus préoccupante. Entre la crise du logement et l’inflation du coût de la vie, de plus en plus de personnes se retrouvent sans domicile fixe. Le vivre-ensemble est d’ailleurs mis à rude épreuve, notamment au centre-ville où l’impact de l’itinérance est particulièrement visible. 

Un défi de taille

D’un côté, il y a des personnes en situation d’itinérance qu’on ne peut laisser à elles-mêmes. Elles ont besoin d’être encadrées et d’avoir accès à un endroit pour se réfugier, surtout durant les mois d’hiver.

De l’autre, il y a une population qui semble favorable à offrir des services, mais pas au détriment de leur sécurité ou de leur bien-être.  

Unis pour le mieux-vivre ensemble

La Ville de Trois-Rivières ne peut à elle seule résoudre cette crise sociale qui croît sur son territoire. Pour y faire face, elle collabore activement avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) et d’autres partenaires du milieu grâce au comité RADAR, le « Réseau d’acteurs pour le développement d’actions rassembleuses ». Ce comité cible les enjeux sociaux critiques et réfléchit à des actions concertées. L’itinérance est l’un de ces enjeux.

Des actions concrètes pour favoriser une meilleure cohabitation

Conformément à son champ de compétences, la Ville a déjà réalisées plusieurs actions et en envisage d’autres pour favoriser une meilleure cohabitation.

Ce que la Ville fait déjà

  • Comité vivre-ensemble au Centre-Ville;
  • Animation d’activités de médiation dans le parc Champlain (caravane philanthrope, Espace patio et animation musicale);
  • Collecte de denrées au parc Champlain et à la bibliothèque Gatien-Lapointe;
  • Distribution de kit chaleur (tuques, mitaines, hot pads, etc.) et de billets d’autobus;
  • Subvention de 6 000 $ pour la halte-douceur en collaboration avec l’organisme Point-de-Rue;
  • Procédure avec le 311 pour la gestion des campements sur le territoire;
  • Présence de la Ville sur le comité intersectoriel en itinérance;
  • Résidence artistique pour améliorer la cohabitation sociale au parc Victoria;
  • Sondage sur les impacts de l’itinérance sur la population trifluvienne;
  • Forum sur la cohabitation sociale;
  • Ajout d’un travailleur de milieu à la bibliothèque Gatien-Lapointe;
  • Octroi de subventions par la Ville totalisant 113 000 $ distribués à quatre organismes œuvrant en itinérance;
  • Déploiement d’une plateforme de dons en ligne au profit des organismes œuvrant en itinérance.

Ce que la Ville envisage de faire

  • Modification réglementaire dans le but d’accueillir à nouveau des personnes en situation d’itinérance à l’halte-douceur, située au 1645 rue Royale;
  • Finaliser le plan d’action ciblé pour la bibliothèque Gatien-Lapointe et le parc Champlain;
  • Retour de l’espace patio avec des animations ponctuelles;
  • Présence d’un écrivain public au parc Champlain à l’été 2024;
  • Appel de projets pour prévenir la criminalité jeunesse;
  • Résidence artistique dans un objectif d’améliorer la cohabitation sociale au parc Victoria;
  • Création d’un comité sur le bon voisinage (en partenariat avec le CIUSSS MCQ);
  • Rédaction d’un plan d’action sur la cohabitation sociale par les partenaires du réseau RADAR, découlant des échanges du Forum.

Plan d’action

À l’issue du forum tenu le 10 mai 2024, la Ville se dotera d’un plan d’action qui répondra aux besoins actuels de la population, en phase avec son champ de compétences, c’est-à-dire :

  • La sécurité publique;
  • La salubrité des endroits;
  • La cohabitation sociale.

Chaque pas nous rapproche d’une communauté plus inclusive et harmonieuse.