Différents facteurs sont en cause :

1. Les changements climatiques et la hausse des températures modifient le régime des précipitations :
   1. Augmentation globale des précipitations entraînant des volumes d’eau plus importants sur l’année;
   2. Augmentation du nombre d’événements de précipitations abondantes et extrêmes, tant en fréquence qu’en intensité, ce qui accentue les risques d’inondations;
   3. Augmentation des événements de pluie en période hivernale ce qui modifie les régimes de neige et de glace;
   4. Fréquence accrue des événements météorologiques historiquement rares.
2. Une surcharge des infrastructures :
   1. Les infrastructures de drainage existantes ont été conçues selon les normes d’une autre époque et ne sont pas adaptées à la nouvelle réalité climatique, si bien qu’elles peinent à absorber les grandes quantités de pluie que l’on connaît aujourd’hui;
   2. La longue durée de vie des infrastructures, souvent de plusieurs décennies, ainsi que le coût de remplacement les rendent difficiles à adapter au cours de leur cycle de vie.
3. L’érosion et l’ensablement :
   1. L’augmentation des précipitations et des événements extrêmes accélère l’érosion des sols et favorise l’accumulation de sédiments dans le système de drainage, les cours d’eau et les ponceaux;
   2. L’accumulation de sédiments réduit leur efficacité et nécessite des travaux d’entretien plus fréquents et coûteux;
   3. L’entretien de ces infrastructures est complexe et nécessite des autorisations du Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
4. L’absence de mesures de protection contre les inondations et les refoulements d’égout peut aussi être en cause dans certaines résidences.

Les rivières Milette, Bettez et Lacerte possèdent des bassins versants adjacents et parallèles. En général, l’eau s’écoule du nord vers le sud. Cependant, ces 3 cours d’eau sont interconnectés à différents endroits au moyen de fossés et de canalisations, permettant le partage des eaux. Ainsi, un problème dans l’un de ces cours d’eau peut rapidement affecter les autres.

En raison de cette interconnectivité, une approche globale est nécessaire. La modélisation hydraulique des réseaux et hydrologique des bassins versants est donc un outil incontournable dans la prise de décision, et elle doit être combinée aux critères d’analyse technique, économique et sociale selon une vue d’ensemble du bassin versant plutôt que sur des choix ponctuels et localisés.

Pour minimiser les risques d’accumulation d’eau lors de précipitations d’importance, les équipes de la Ville sont mobilisées et patrouillent le secteur afin de :

• Dégager les puisards et ainsi assurer que les systèmes d’égouts sont dégagés pour permettre un écoulement efficace;
• Dégager les fossés afin d’assurer le bon écoulement de l’eau dans les fossés et sous les ponceaux;
• Surveiller les zones à risque et prendre des mesures préventives au besoin, comme l’installation de pompes et la fermeture de routes inondées;
• Après le retrait de l’eau, nettoyer les rues et les autres endroits où il y a eu accumulation afin d’éviter la création d’embâcles.

En décembre 2023, le conseil municipal a adopté une résolution pour mettre en œuvre un plan d’intervention visant à réduire l’impact des crues des eaux des cours d’eau Milette, Bettez et Lacerte. Pour atteindre cet objectif, le conseil a promis des investissements de 40 M$ durant cinq ans, débutant en 2024.

Le plan d’intervention de la Ville inclut plusieurs mesures pour améliorer la capacité d’écoulement des rivières Milette, Bettez et Lacerte et pour minimiser les risques de refoulement d’égout dans le secteur, notamment :

• L’aménagement de la 4^e rivière pour augmenter la capacité d’évacuation globale des eaux du secteur de Trois-Rivières-Ouest;
• La reconstruction d’un premier ponceau sur la rivière Milette, à la hauteur de la rue Notre-Dame Ouest, afin d’augmenter la capacité d’évacuation;
• L’augmentation substantielle de la capacité de stockage du bassin de rétention Milette situé à proximité de l’UQTR afin de limiter le débit de pointe en période de crue;
• L’aménagement de nouveaux bassins de rétention dans le bassin versant de la rivière Milette afin de limiter le débit de pointe en période de crue;
• La mise en place d’une structure de captage et l’aménagement d’un nouvel émissaire sous la rue Réal-Proulx afin de contrôler les débordements du secteur des Récollets;
• L’aménagement d’un nouveau fossé le long de l’autoroute 40 afin de favoriser le partage des eaux entre les rivières Milette et Bettez.

Résoudre cette problématique nécessitera une série d’interventions étalées sur plusieurs années. Des investissements de 40 M$ seront réalisés sur une période de cinq ans. En attendant, le risque de débordements dans ce secteur de la Ville demeure élevé. C’est pourquoi la Ville met en place des mesures pour limiter les effets des fortes pluies, tel l’entretien régulier des cours d’eau et des ponceaux afin d’assurer un écoulement optimal.

De plus, la Ville a adopté un Règlement de contrôle intérimaire (RCI) pour empêcher l’ajout de nouveaux volumes d’eau dans le réseau pluvial. Cette mesure exceptionnelle restera en vigueur jusqu’à ce que les problématiques de gestion des eaux soient résolues. Il s’agit d’une initiative sans précédent pour Trois-Rivières.

Comme mentionné précédemment, intervenir à un seul endroit ne pourra résoudre les problèmes d’écoulement et de rétention de l’ensemble du secteur. C’est la combinaison de plusieurs interventions qui fera la différence. Le plan d’intervention prévoit donc des interventions au niveau de chacun des trois cours d’eau.

Le plan d’intervention intervient à 3 niveaux. Pour plus de détails, consultez la page Web dédiée au projet.

La Ville est sensible aux doléances des citoyennes et des citoyens dans le secteur qui souhaiteraient une intervention plus rapide des autorités. Il faut savoir que l’équipe municipale attend les autorisations du MELCCFP pour démarrer le premier projet inscrit au plan d’intervention. Cette première étape du plan d’intervention débutera dès que possible.

Au fil des ans, de nombreuses équipes ont travaillé pour voir ce qui peut être mis en place pour améliorer la gestion des cours d’eau Milette, Bettez et Lacerte. En 2011, trois scénarios avaient été soumis aux autorités. Une mise à jour est nécessaire puisque depuis, la réalité terrain n’est plus la même et les normes environnementales ont été resserrées.

La Ville est sensible aux doléances des citoyennes et des citoyens dans le secteur qui souhaiteraient une intervention plus rapide des autorités. Or, le travail d’analyse permet aux experts de la Ville d’avoir une fine connaissance de l’interaction entre les différents cours d’eau et les réseaux d’égout existants. Les études de faisabilité sont nécessaires pour identifier les meilleures solutions possibles.

Le conseil municipal a demandé des actions de communication destinées aux citoyens impactés par ces problématiques, afin de les tenir informés de l’évolution du dossier. En réponse à cette volonté, la Direction des communications et de la participation publique diffuse une infolettre spécifique dès qu’une nouveauté survient. Les personnes concernées peuvent s’abonner en ligne.

Une séance d’information s’est tenue en août 2023 pour présenter le projet de 4^e rivière. Les citoyens également été invités à rencontrer l’équipe municipale lors de la soirée citoyenne Tout Trois-Rivières qui s’est tenue en septembre 2024 à l’hôtel de ville.

Les développements devaient se soumettre au Règlement sur le rejet des eaux dans les ouvrages d’assainissement, les réseaux d’égout, les fossés, les lacs et les cours d’eau (2021, chapitre 14), notamment la section 2. Ce règlement est toujours en vigueur, et s’applique en dehors de la zone du RCI. La constitution de nouveaux réseaux, notamment le réseau pluvial, est également assujettie au Règlement sur l’encadrement d’activités en fonction de leur impact sur l’environnement relevant de la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec.

Le projet a démarré avec un entrepreneur qui a été retenu à la suite d’un appel d’offres publiques, mais ce dernier n’offrait pas le service attendu. Il a donc été remercié et un second entrepreneur a dû être embauché avec tous les délais que cela implique. Comme le chantier a été fermé plusieurs mois le temps de trouver et de mobiliser le nouvel entrepreneur, il a fallu rouvrir le chantier avec tous les problèmes que cela peut causer. Des imprévus sont survenus durant les travaux, comme le bris d’une canalisation et l’enfoncement du radier du poste à la suite d’un mouvement de sol. Le report du chantier en raison du changement d’entrepreneur et des imprévus ont fait que la livraison du projet a été décalée de 2 mois dans le temps, pour une réception provisoire en octobre 2023.

Le poste de pompage CATRO a fonctionné normalement lors des différents épisodes de précipitations. L’incident survenu dans la soirée du 9 août 2024 est le seul cas d’arrêt des pompes pour cause de bris majeur.

Le poste de pompage est muni d’une génératrice qui démarre automatiquement lors d’une panne de courant. Le temps d’arrêt est de maximum 15 à 20 secondes. Concernant les inondations, une des solutions selon la problématique est d’installer une pompe à l’extérieur du bâtiment. Cet exercice peut prendre entre 60 et 120 minutes, selon le délai d’arrivée de la pompe. Cette solution ne règle toutefois pas tout dans le secteur concernant les inondations. Les équipes de la Ville travaillent sur des modèles afin de déterminer précisément les causes des inondations.

Certaines circonstances exceptionnelles, comme un sinistre, peuvent influencer la valeur d’une propriété. Pour en savoir plus, consultez l’information disponible sur la page Évaluation foncière.

Bien qu’il n’existe pas de programme direct pour les inondations et les refoulements dans les sous-sols, la Ville est consciente du problème et travaille ardemment à résoudre la situation dans le secteur des rivières Milette, Bettez et Lacerte. Elle demeure également ouverte à explorer des solutions pour les citoyennes et les citoyens touchés par ces situations.

• S’il y a absence d’eau, assurez-vous que personne n’a fermé le robinet principal et vérifiez s’il y a de l’eau aux différents paliers de votre résidence. S’il y a présence d’eau, une des conduites d’eau est gelée dans le mur et non dans le sol.

  Si vous n’êtes pas en mesure de localiser la portion gelée des canalisations ou si vous n’êtes pas certain de la marche à suivre, communiquez avec un plombier certifié.

  Si vous pouvez repérer la section gelée à l’intérieur de votre résidence, vous pouvez essayer les méthodes suivantes :
  
  — Pour dégeler efficacement la conduite en toute sécurité, l’outil idéal demeure le séchoir à cheveux. Ouvrez le robinet, déplacez ensuite le séchoir lentement vers la portion gelée et assurez-vous de répartir la chaleur uniformément.
  
  — Vous pouvez également utiliser un coussin chauffant entourant la conduite.
  
  
  Important : ne dégelez jamais une conduite d’eau au moyen d’une flamme nue. La prudence est de mise en chauffant une conduite près d’un isolant ou d’autres matières inflammables.

• S’il y a absence d’eau aux différents paliers de votre résidence, une des conduites d’eau est gelée dans le sol. Veuillez communiquer avec la Direction des travaux publics via le formulaire de requête ou par téléphone au 311.

C’est un puits d’accès à un égout à partir duquel il est possible de procéder à des changements (direction, pente, diamètre), de les inspecter ou les curer.

Quand la Ville ou votre voisin vous en informera.

Oui, seul le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSS) possède une unité de dialyse. Ces derniers sont informés de la nécessité d’éliminer la chloramine de leur source d’approvisionnement en eau et possèdent les systèmes adéquats pour le faire.

Oui.

Ces personnes peuvent utiliser l’eau chloraminée pour la cuisine, la consommation et le bain. Toutefois, la chloramine doit être éliminée de l’eau qui sert au fonctionnement des dialyseurs, car au cours du processus de dialyse, l’eau entre en contact avec le sang.

Un puits percolant est un trou creusé dans le sol dans lequel du gravier et un géotextile sont ajoutés afin d’absorber l’eau de pluie.

Le problème de raccordement et la nature des travaux peuvent varier d’un immeuble à un autre. Il est donc difficile d’estimer un coût moyen pour les travaux correctifs.

En vertu de la réglementation actuellement en vigueur, c’est le propriétaire qui est responsable du raccordement de sa propriété au réseau d’égout domestique (sanitaire). Or, cette opération doit être réalisée par un professionnel puisque cette activité est contrôlée par le Code national de plomberie et la Régie du bâtiment du Québec.

Pour les propriétés munies d’une fosse septique qui présentent des conduites exposées au gel, laissez couler un filet d’eau à l’extérieur de votre propriété pour ne pas provoquer le débordement de vos installations.

Les personnes qui puisent leur eau à même un puits artésien devraient éviter d’observer cette consigne, car ils pourraient tarir leur puits. 

S’il y a absence d’eau, assurez-vous que personne n’a fermé le robinet principal et vérifiez s’il y a de l’eau aux différents paliers de votre résidence. S’il y a présence d’eau, une des conduites d’eau est gelée dans le mur et non dans le sol.

Si vous n’êtes pas en mesure de localiser la portion gelée des canalisations ou si vous n’êtes pas certain de la marche à suivre, communiquez avec un plombier certifié.

Si vous pouvez repérer la section gelée à l’intérieur de votre résidence, vous pouvez essayer les méthodes suivantes :

• Pour dégeler efficacement la conduite en toute sécurité, l’outil idéal demeure le séchoir à cheveux. Ouvrez le robinet, déplacez ensuite le séchoir lentement vers la portion gelée et assurez-vous de répartir la chaleur uniformément.
• Vous pouvez également utiliser un coussin chauffant entourant la conduite.

Important : ne dégelez jamais une conduite d’eau au moyen d’une flamme nue. La prudence est de mise en chauffant une conduite près d’un isolant ou d’autres matières inflammables.

Afin d’éviter que vos conduites d’alimentation en eau gèlent, vous devez vous assurer que votre voisin laisse couler un filet d’eau continu de six millimètres ou un quart de pouce du robinet d’eau froide (environ le diamètre d’une paille de restaurant). 

Le propriétaire ou son représentant devront s’assurer de maintenir un faible écoulement de l’eau durant tout l’hiver jusqu’à la réception d’un avis de la Ville indiquant que l’écoulement peut être interrompu. Vous devez faire couler un filet d’eau continu de six millimètres ou un quart de pouce du robinet d’eau froide (environ le diamètre d’une paille de restaurant). 

Le propriétaire d’un bâtiment qui effectue un raccordement avec un bâtiment voisin est responsable du branchement temporaire.

Le propriétaire ou son représentant devront s’assurer de faire couler un filet d’eau continu de six millimètres ou un quart de pouce du robinet d’eau froide (environ le diamètre d’une paille de restaurant).

• Obtenez préalablement l’autorisation de votre voisin;
• À l’aide d’un boyau à jardin et d’un raccord de type femelle/femelle ou d’un boyau de lave-linge, vous pouvez vous raccorder chez un voisin à partir des sorties extérieures des bâtiments Si l’une des deux sorties extérieures est munie d’un clapet anti retour, vous devrez retenir les services d’un plombier certifié pour réaliser le raccord;
• Évaluez la distance pour relier les sorties extérieures des deux résidences et assurez-vous d’avoir la longueur de boyau de jardin nécessaire pour le raccordement;
• Branchez la partie femelle du boyau à jardin à la sortie extérieure de la résidence de votre voisin et déroulez le boyau jusqu’à votre sortie extérieure;
• Installez un raccord femelle/femelle ou un boyau de lave-linge à la sortie extérieure de votre résidence et reliez le boyau de jardin de la résidence voisine.

En attendant que votre canalisation d’eau soit dégelée, vous pouvez vous approvisionner chez un voisin en remplissant des contenants ou des cruches.

Si le délai est trop long, vous pouvez vous raccorder chez un voisin.

Comme propriétaire, vous êtes responsable de l’entretien et de la réparation de la conduite de service (partie privée), de l’intérieur de votre propriété jusqu’au robinet de branchement. Communément appelé « boîte de service » et « bonhomme à eau », le robinet de branchement est enfoui dans le sol et se situe entre votre immeuble et la conduite d’eau principale de la Ville.

La Ville de Trois-Rivières est responsable de la conduite de desserte (partie municipale) qui se situe entre le robinet de service et la conduite principale. 

La conduite de desserte est la partie municipale du branchement d’eau potable située entre la conduite principale et le robinet de branchement. 

La conduite de service est la partie privée du branchement d’eau potable située entre le robinet de branchement jusqu’à l’intérieur du bâtiment desservi. 

Il s’agit d’un tuyau perforé enfoui sous terre qui recueille l’eau à la base des fondations pour lui permettre soit de rejoindre l’égout pluvial, soit d’être pompée ou rejetée sur le terrain ou dans la rue.

Lors d’averses importantes, le restricteur de débit ralentit l’écoulement de l’eau dans certains puisards afin de ménager le réseau d’eaux usées et d’éviter le refoulement d’égout dans les résidences. Généralement identifié par de la peinture orange sur le puisard, cette installation peut provoquer une accumulation d’eau en surface qui devrait s’écouler dans les 24 h.

Un clapet antiretour permet l’écoulement de l’eau dans une seule direction, soit vers l’égout public, afin d’éviter les refoulements d’égout. Son fonctionnement est simple. À l’intérieur du clapet, il y a un volet incliné qui bascule pour s’ouvrir sous la pression de l’eau si elle s’écoule vers l’égout public et se referme si l’eau tente de circuler en direction inverse.

Dû au fait que l’eau entre en contact avec le sang lors de la dialyse, il faut, tout comme le chlore dans l’eau neutraliser la chloramine. Pour éliminer ces substances, il suffit d’ajouter à l’eau un produit chimique neutralisant ou d’utiliser un filtre à charbon actif en grain. Il incombe aux centres médicaux qui exécutent la dialyse de purifier l’eau utilisée par les dialyseurs.

Pour les personnes qui utilisent des dialyseurs à domicile, elles doivent communiquer avec leur médecin. Ce dernier recommandera le type de traitement d’eau approprié.

L’eau portée à ébullition pendant au moins une minute à gros bouillons permet de détruire tous les microorganismes pouvant affecter la santé.

Les gouttières qui déversent l’eau de pluie dans le réseau d’égout municipal augmentent les risques de refoulement d’égout et d’infiltration d’eau dans le sous-sol de votre résidence en plus de surcharger inutilement l’usine d’épuration et de détériorer l’eau des rivières avoisinantes.

Un puisard est un égout vertical creusé dans le sol pour acheminer l’eau de ruissellement à l’égout pluvial.

La Ville n’offre pas d’aide financière pour ce type de problème. D’autres recours existent, mais peuvent varier selon différents facteurs : la propriété a-t-elle été achetée auprès d’un entrepreneur ou d’un particulier? Est-ce une autoconstruction? En quelle année a été construite la propriété? Est-ce que le problème de raccordement résulte de travaux de rénovation au sous-sol? Nous vous conseillons de consulter un professionnel (notaire, avocat, APCHQ…) qui saura vous guider en fonction des particularités de votre propriété.

Oui, car toutes les municipalités qui ont un réseau pluvial et qui signent un protocole d’entente avec le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) pour le Programme d’infrastructures Québec-Municipalités doivent se conformer à la clause leur exigeant d’établir un programme d’élimination des raccordements inversés. Selon le MAMOT, il y a près de 250 municipalités québécoises qui ont cette clause dans leur protocole.

La Ville transmet un rapport d’information par la poste à chaque propriétaire dont l’immeuble présente un problème de raccordements inversés. La date limite pour apporter les correctifs y est inscrite.

Lorsqu’une conduite d’eau est gelée, tous les frais facturables pour les services d’un plombier pour le dégel d’une conduite de service (partie privée) sont à la charge du propriétaire du bâtiment. Le propriétaire doit sélectionner le plombier mandaté par la Ville :

Le Groupe Lesté inc.
Téléphone : 819 696-8877 ou 819 852-8529

Avant l’arrivée du plombier, assurez-vous que l’accès à votre robinetterie intérieure soit suffisamment dégagé pour l’outillage et la main-d’œuvre requise.

Advenant le cas où le plombier ne peut effectuer le dégel de la conduite en raison de la configuration de la tuyauterie intérieure du bâtiment, les frais facturables pour le dégel de la conduite sont à la charge du propriétaire du bâtiment.

Cependant, lorsque les opérations de dégel sont effectuées sur la conduite de desserte (partie municipale), située entre le robinet de branchement et la conduite principale, les frais encourus seront alors assumés par la Ville.

*Aucuns frais ne peuvent être réclamés à la Ville de Trois-Rivières pour le dégel de conduite effectué par une personne ou entreprise qui n’est pas mandatée par la Ville.

Le froid intense et continuel peut provoquer le gel des conduites d’eau. 

Les particules de fer proviennent généralement de deux sources :

• la corrosion des conduites de fonte due au séjour de l’eau dans le réseau;
• des dépôts d’origine naturelle.

Les opérations de rinçage s’effectuent dès que la température le permet au printemps et jusqu’à la fin du mois d’octobre.

Oui.

On peut même utiliser une grande quantité d’eau pour laver une coupure ou une blessure parce que l’eau ne pénètre pas dans le système sanguin.

Non.

Contrairement au chlore qui se dissipe lorsqu’on laisse l’eau se reposer pendant quelques jours, la chloramine peut prendre plusieurs semaines avant de disparaître. Si vous ne souhaitez pas utiliser un produit déchloraminant, l’autre solution consiste à installer un filtre à charbon actif en grain de haute qualité et à prévoir une durée de contact suffisante.

Oui.

La chloramine produit les mêmes effets sur les poissons d’eau de mer que sur les poissons d’eau douce. 

Oui.

Toutefois, les filtres doivent renfermer un charbon actif en grain de haute qualité. 

La chloramine, tout comme le chlore, est toxique pour les poissons et doit être éliminée de l’eau. Étant donné que la chloramine ne se dissipe pas aussi rapidement que le chlore, certaines mesures particulières doivent être prises pour son élimination. Pour plus de précisions, communiquez avec un spécialiste d’une animalerie.

Oui.

Tout le monde peut boire de l’eau chloraminée parce que le processus digestif neutralise la chloramine avant qu’elle n’atteigne le système sanguin. Même les patients soumis à des traitements de dialyse peuvent boire, cuisiner ou se laver avec de l’eau chloraminée.